1. LES DISQUES
INTERVERTEBRAUX :
Les disques ? Ils sont le sujet de beaucoup de
conversations ces temps-ci, et quand on en parle, c’est surtout de manière
négative : la douleur et l’inconfort que produit un disque enflammé, un disque
pincé, voire « écrasé », une hernie discale, une « saillie » discale, etc. Ce
sont les expressions que l’on entend le plus couramment, mais a-t-on pensé
également au confort que procurent les disques dans notre quotidien ?
Les disques intervertébraux sont en fait des coussins,
des amortisseurs. Il y en a un entre chaque vertèbre. Pris dans leur
ensemble, les disques représentent environ ¼ de la longueur totale de la
colonne vertébrale.
Un disque intervertébral comprend un anneau de cartilage
fibreux (latin : annulus fibrosus)
ayant en son centre un noyau gélatineux (latin : nucleus pulposus). Cette conformation lui donne des propriétés
remarquables pour absorber les différents chocs.
Lorsque l’on observe une colonne vertébrale de profil, on
remarque qu’elle n’est pas rigide et droite, mais qu’elle possède plusieurs
courbes : une lordose cervicale, une cyphose dorsale et une autre lordose
lombaire : la présence de ces courbes donnent au rachis vertébral, associée à
l’élasticité des disques, une grande facilité de mouvements.
Quand la colonne est ajustée régulièrement, libre de
toute interférence nerveuse, de toute subluxation (ou blocage) vertébrale, et
par conséquent de tout déséquilibre musculaire (qui peuvent produire des
compressions exagérées sur les disques), les disques fonctionnent de manière
optimale.
La recherche scientifique a démontré que l’ajustement
chiropratique, proprement appliqué, est le moyen le plus efficace et le plus
sûr pour conserver la santé et la fonction à la colonne vertébrale et à ses
disques.
Donc, même en l’absence de douleur ou de gêne, il
parait évident que le fait d’ajuster une
colonne vertébrale régulièrement PRESERVE les disques d’une usure prématurée :
c’est ce que l’on observe tous les jours dans nos cabinets chiropratiques
lorsque l’on fait des radios « avant-après » de patients « réguliers » (ou « en
entretien », c'est-à-dire ajustés toutes les 4 à 6 semaines en moyenne) 4, 5,
ou 6 ans après la consultation initiale.
Voilà une des nombreuses raisons (si l’on considère la
santé et surtout le maintien de cette santé comme un objectif à long terme)
pour laquelle il est indispensable de se faire ajuster régulièrement,
même, et surtout, en l’absence d’un quelconque symptôme : on « fonctionne »
mieux et on s’use moins vite !
2. MIGRAINES ET CHIROPRATIQUE:
Une étude récente du Journal of Manipulative and Physiological
Therapeutics (JMPT) montre une amélioration des
symptômes chez des patients migraineux chroniques soignés par la chiropratique.
L’étude a été faite, en Australie, à l’Université de Macquarie, sur 177
volontaires qui souffraient en moyenne depuis 18 ans. La plupart des
participants souffraient également de douleurs cervicales.
Les résultats obtenus chez les patients ayant
bénéficié d’ajustements chiropratiques montrent une amélioration
significative de la durée, de la fréquence et de la gêne occasionnée par les
crises migraineuses.
L’étude montre
également chez ces patients une forte réduction de l’utilisation de médicaments
(et donc des nombreux effets secondaires
associés à ces mêmes médicament).
Accessoirement, 59%
des patients ne souffraient plus du rachis cervical après deux mois de
traitement chiropratique.