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Bienvenue sur le blog du Centre Chiropratique Auxerrois

mercredi 25 avril 2012

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES AVRIL 2012


Chers patients, ce mois-ci, je vous propose en exclusivité, l’introduction de mon nouveau livre (pas encore terminé) qui est intitulé :

"La HERNIE DISCALE LOMBAIRE ET LA CHIROPRATIQUE"

  

La hernie discale lombaire n’est pas une affection que l’on doit opérer systématiquement, loin, très loin de là ! Et je me propose, dans ce nouveau livre, de vous le démontrer.

    
                  INTRODUCTION



Une étude récente[1] révèle qu’en 2007, environ 21900 français et 17360 françaises ont subi une intervention chirurgicale pour une hernie discale. 

Aux Etats-Unis, en 2006, 500000 ostéosynthèses ont été pratiquées !

Cependant, les nombreux risques et complications inhérents à ce genre d’intervention[2], qu’ils soient peropératoires (anesthésies, postures, thromboses, complications liées à des fautes techniques) ou postopératoires (infections, arachnoïdites, spondylodiscites, fibroses, blessures des racines nerveuses, pseudoméningocèles, rétrécissements du canal rachidien, instabilité13 articulaire, hypermobilité, dégénérescence précoce des disques et des articulations postérieures des étages adjacents, récidives de hernie discale) qui aboutissent à un taux d’échec de 20% à 60% selon les sources médicales « officielles[i] [ii] [iii] 6 7», ne devraient faire envisager cette thérapeutique qu’en tout dernier recours.

 D’après le professeur Gordon Wadell8, non seulement les travailleurs opérés du dos mettront plus de temps à reprendre leur travail, mais après une seconde opération, ils seront très rares à pouvoir reprendre un travail quelconque !

 Les docteurs Michael Gibson et Cafer Zorcun concluent même leur étude sur le « Failed Back Syndrome » (littéralement : Le syndrome du dos « raté »)3 en ces termes abrupts:
 
« Il n’a pas encore été démontré que la chirurgie par ostéosynthèse* soit une meilleure option que les autres traitements conservateurs (…) Après des décennies de « progrès » dans ce domaine, les résultats des ostéosynthèses vertébrales (spinal fusions) sont médiocres ! (…) La chirurgie en général, et l’usage de fixations métalliques devraient être abandonnées dans la plupart des cas. »

Pendant ce temps, l’une des plus prestigieuses institutions médicales américaines, l’University of Pittsburgh Medical Center  (UPMC)** vient de faire paraitre son nouveau protocole, pour la prise en charge des patients qui voudraient subir dans l’un de ses établissements une opération pour une hernie discale, qui précise textuellement :

« Pour pouvoir être admis dans le Service de Chirurgie lombaire de l’UPMC, les patients souffrant de lombalgies chroniques doivent auparavant avoir essayé un traitement conservateur de 3 mois, qui inclut la kinésithérapie, la chiropratique, et les médicaments »9 »
 
Nous encourageons évidemment TOUTES les institutions médicales françaises à suivre le même protocole dans l’intérêt de TOUS les patients.
 
Après avoir exposé ce qu’est une hernie discale lombaire et ses causes, nous montrerons, grâce à la recherche scientifique, que la chiropratique est une thérapie efficace, sûre, et durable quant au traitement de ces douloureuses affections, et, comme le proclame l’UMPC, qu’il faut au moins l’avoir essayée avant de « passer » à des méthodes plus radicales, et définitives.





                               

* Ou arthrodèse vertébrale : une des procédures chirurgicales lombaires les plus employées dans le monde,  où l’on utilise des greffons  osseux ou du matériel métallique en vue d’un blocage permanent entre deux vertèbres.
** 9 milliards de dollars de budget, 54,000 employés, 20 hôpitaux, 4,200 lits…



  
Références :


1 Ha C , Plaine J , Fouquet N , Roquelaure Y , Leclerc A ,  Goldberg M , Imbernon E. Estimation de l’incidence de la hernie discale operée (HDO) à partir des données du PMSI (France métropolitaine) ; Unité associée InVS, IFR 132, Université d’Angers-3/Inserm U687 Villejuif. 2011.

2   Bruder N, Dufour H. Anesthésie pour hernie discale. Conférence d’actualisation. Département d'anesthésie-réanimation, service de neurochirurgie, Hôpital Timone,
13000 Marseille. 1996.

[i] Gibson M, Zorcun C. Failed Back Syndrome.

[ii] Fan Y F, Chong VFH, Tan SK. Failed Back Surgery Syndrome : Differentiating epidural fibrosis and recurrent disc prolapse with Gd-DTPA enhanced MRI. Singapore Med J .1995; Vol 36 : 153-156.

[iii] Lippert H. « De la tête aux pieds. Toute la chirurgie, rien que la vérité ». Robert Laffont ; 1989.

6  Simon L, Herisson C, Privat J-M, Bouvier J-P, Fedou P. La Hernie Discale Lombaire. Masson. 1991.

7   Loupasis G.A  et coll. Seven to 20 years outcome of lumbar disectomy. Spine. Nov 15, 24, 23131999 Nov 15, 24, 2313

8 Waddell, G., et al. J. Bone Joint Surgery, 61 A, 201-206, 1979.



LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES FEVRIER 2012


LA CHIROPRATIQUE AIDE LES ENFANTS QUI ONT UN SOMMEIL DIFFICILE :

        Une étude de cas parue dans le Journal of Clinical Chiropractic Pediatrics (JCCP) nous rapporte les effets d’un ajustement chiropratique sur une petite fille de 9 mois qui présentait un sommeil très perturbé.
        L’article débute en nous rappelant qu’une enfant de 9 mois devrait dormir en moyenne 14 heures par jour. Dans le cas présent, la jeune patiente dormait très irrégulièrement et était très agitée. De plus, elle avait toujours refusé d’être allaitée d’un côté et avait des difficultés à tourner sa tête vers la gauche, tout ceci depuis sa naissance !
        L’examen confirma une mobilité réduite du rachis cervical vers la gauche et la présence  de sévères spasmes musculaires dans le cou. A la palpation, l’enfant montra des signes de souffrance et se mit à pleurer. On conclut à la présence de multiples subluxations vertébrales cervicales et on proposa aux parents un programme d’ajustements vertébraux  approprié.

        Les résultats furent dans ce cas spectaculaires : L’étude note que dans l’après-midi même qui suivit le premier ajustement, la petite fille dormit 5 heures d’affilée, chose inhabituelle pour elle ! Et elle dormit cette nuit-là 2 fois 6 heures.         Durant les trois semaines d’ajustements qui suivirent, les périodes de sommeil diurne diminuèrent mais elle continua à « faire » des nuits de 6 à 8 heures (heureux parents !). En plus d’avoir retrouvé un sommeil normal, la mobilité de son cou fut nettement améliorée et elle put enfin tourner le cou à gauche. 

        Dans leur conclusion, les auteurs de l’article notent que l’amélioration exceptionnelle obtenue après seulement un ajustement indique que la présence des subluxations était en grande partie responsables de ce comportement et de ce sommeil perturbés.

LA CHIROPRATIQUE ET LE « COUP DU LAPIN » (WHIPLASH) OU ENTORSE CERVICALE POST-TRAUMATIQUE :
           Dans le dernier numéro du  Journal of Vertebral Subluxation Research, on trouve encore une étude (une parmi des dizaines) qui montre l’efficacité absolue de la chiropratique dans les cas de « coup du lapin » (whiplash injuries en anglais).
        L’originalité de celle-ci, c’est que les 41 patients ayant subi un « coup du lapin », et ensuite traités par le Dr Charles Davis,  le furent tous dans la semaine qui suivit l’accident (et non pas 3, 6 mois, 10 ans après, comme on le voit malheureusement le plus souvent dans nos cabinets…)

     D’après les résultats exceptionnels  observés après une moyenne de 10 semaines de traitement : tous les patients furent améliorés, il apparait évident que le temps écoulé entre l’accident et celui de la première consultation chiropratique semble être un des facteurs les plus essentiels quant à la récupération future de ces patients.          

        Conclusion : si vous connaissez quelqu’un qui vient d’être accidenté et qui souffre (facilement reconnaissable car il est souvent affublé d’une catastrophique et funeste minerve !), donnez- lui nos coordonnées et encouragez-le à consulter le plus rapidement possible ; il en va de son avenir car une entorse cervicale non soignée (par un chiro compétent évidemment) laisse toujours des séquelles sévères (maux de tête, vertiges, bourdonnements, nausées, fatigue oculaire, névralgies, hernies discales cervicales, etc.)

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES JANVIER 2012


1) CHIROPRATIQUE ET ADN :

                            L’édition de mars des Medical News Today nous rapporte une étonnante étude qui montre que les soins chiropratiques amélioreraient, d’une part, la physiologie de l’organisme et de l’autre, la fonction des enzymes qui servent à la réparation de l’ADN (=L’acide désoxyribonucléique  dont la fonction principale est de stocker l'information génétique, information qui détermine le développement et le fonctionnement d'un organisme, et la transmission de cette information de génération en génération).
                            L’étude a été faite conjointement par une équipe de chiropraticiens et de chercheurs suédois à l’Université de Lund. Ils ont remarqué que les ajustements chiropratiques pouvaient influencer les processus physiologiques qui affectent le stress oxydatif  et la réparation de L’ADN.

                            Un haut niveau d’antioxydant dans le sang (en particulier des Thiols sanguins) sert à mesurer le niveau de l’état de santé général, et le niveau d’activité des enzymes qui servent à réparer l’ADN cellulaire, connu pour être relié à la durée de vie et au vieillissement.
                                
                            L’étude a montré un taux beaucoup plus haut des Thiols sanguins (=antioxydants) chez des patients soignés par la chiropratique sur le long terme que chez des patients non  soignés ou bien soignés par la chiropratique mais depuis peu de temps.   

                   2) CHIROPRATIQUE ET MAUX DE TETE :

                        La plupart des gens considère les maux de tête occasionnels comme une simple  gêne mais ceux qui les endurent quotidiennement ont une existence vraiment pénible.
                        

                            Chiropracticresearch.org vient de publier une étude faite à la Duke University qui confirme les résultats remarquables obtenus par la chiropratique.          L’auteur de l’article, le Dr Alex Vasquez  déclare:

                    « Les résultats démontrent que la chiropratique est très efficace chez les patients souffrant de maux de tête de tension (les plus courants), en particulier si l’on compare avec les traitements prscrits comme ceux à base d’Amitriptyline » (L'Amitriptyline commercialisé sous les noms Elavil®, Tryptanol®, Endep®, Elatrol®, Tryptizol®, Trepiline®, Laroxyl®) est un antidépresseur tricyclique utilisé pour le traitement de fond des patients atteints de migraines fréquentes, et dont la liste des effets secondaires tient sur deux bonnes pages !!! (Sic).

                            Il poursuit :

                            « L’intérêt principal des soins chiropratiques est qu’ils sont non seulement curatifs mais également préventifs. Ils peuvent influencer  la course d’une maladie chronique et éviter des douleurs futures. Des études récentes ont montré que les soins appropriés et les visites régulières chez le chiropraticien aidaient l’organisme à maintenir un bon équilibre physiologique et à préserver l’intégrité du système nerveux  et de la colonne vertébrale. L’équilibre délicat de l’organisme, qui peut être perturbé par le vieillissement, la gravité et la fatigue physique, n’est pas un « mystère » médical et la réponse n’est pas nécessairement chirurgicale  ou pharmaceutique. Au contraire, l’une des méthodes les moins traumatisantes et au meilleur coût-efficacité pour les maladies chroniques est l’application de soins chiropratiques »



2)  LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER LES ENFANTS DYSLEXIQUES OU CEUX QUI ONT DES DIFFICULTES D’APPRENTISSAGE :

      Ceci est le titre d’un article récent publié dans le Journal of  Vertebral Subluxation Research (JVSR) par le Dr Yannick Pauli.

        Après avoir passé en revue 8 études sur le sujet impliquant plus de 160 enfants, il résume :

                 « Bien que les résultats soient encore  préliminaires et que nous ayons encore besoin d’effectuer beaucoup plus de recherche, il semble particulièrement évident que les soins chiropratiques améliorent plusieurs fonctions cognitives qui sont essentielles à l’apprentissage, en particulier en  corrigeant les dérangements du Système Nerveux  Central (…) La seule source constante de stimulation du cerveau vient de la colonne vertébrale et des muscles posturaux qui s’ajustent en permanence à la force de gravité. Si les différents « stress » quotidiens causent des dérangements de la colonne vertébrales (les subluxations chiropratiques), le cerveau n’est alors plus correctement stimulé, causant évidemment toute sorte de problème»