1.
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Les dysfonctionnements
(ou subluxations) de la région lombaire :
Après
des années d’abus divers (mauvaises postures, mauvaises façons de soulever,
manque d’échauffement), le dos devient très vulnérable, et en particulier le
bas du dos. Les articulations sont les plus souvent sujettes aux blessures mais
d’autres structures peuvent être étirées, déchirées ou déformées.
Voici
quelques unes des causes de « dysfonctionnement » (ou subluxation) lombaire
les plus courantes :
·
Le
syndrome facettaire
survient suite à un mouvement
brusque et violent impliquant une extension du dos (genre plaquage) et souvent
après des années de négligence de la colonne vertébrale. Le résultat :
douleur aigüe, raideur, difficulté pour se mouvoir avec quelquefois le haut du corps légèrement incliné vers
l'avant et parfois sur le côté.
·
Le
syndrome sacro-iliaque apparait également suite à un mouvement brusque ou à un effort mais la douleur (aigüe) est
plutôt ressentie dans la région de la hanche et de la fesse. Vous avez des
difficultés à changer de positions (même au lit) et la sensation peut-être
particulièrement cuisante. Ce syndrome peut être difficile à différencier d’un
syndrome facettaire ou d’un problème discal. C’est certainement l’une des plus
fréquentes erreurs de diagnostic couramment appelée par le personnel « non
qualifié » : déchirure musculaire !
·
Le
syndrome discal (synonymes : pincement, glissement,
déplacement, protrusion, hernie) survient après un mouvement brusque ou un
effort (généralement un soulèvement quelconque) sur une colonne déjà bien
fatiguée, abîmée ou fragilisée (la goutte d’eau qui fait déborder), et peut
causer de très sévères douleurs dans le
dos et surtout dans les jambes. Attention : Le syndrome discal peut
mettre du temps à s’installer et mettre aussi du temps à se guérir !
·
La
foulure ligamentaire ou musculaire est souvent due à une
mauvaise posture ou une ancienne blessure lombaire non traitée. Les symptômes
sont des maux de dos chroniques (récidivants) avec des spasmes (ou
contractures) musculaires.
·
La
scoliose touche en priorité les
jeunes adolescentes et il est important de la détecter avant l’âge de 10 ans.
Bien qu’elle soit souvent indolore au début, elle peut par la suite devenir
très invalidante si elle n’est pas « mobilisée » correctement par des
ajustements chiropratiques réguliers.
Question bête : Les blocages (ou
subluxations) de la région lombaire sont-ils à prendre au sérieux ?
Premièrement ils vous gâchent la vie et
ça, c’est déjà sérieux. Mais même si les douleurs disparaissent en quelques
jours, vous n’êtes, pour autant, pas débarrassé du problème
définitivement : il y a de grandes chances, si vous n’êtes pas suivi régulièrement,
qu’elles reviennent, un peu plus handicapantes à chaque nouvelle attaque. De
plus, les dysfonctionnements (ou subluxations) de la région lombaire sont
souvent accompagnés d’une multitude de symptômes plus ou moins pénibles
(constipation, règles douloureuses, douleurs dans les jambes, hémorroïdes,
ballonnements, crampes, etc.)
Donc, attention Si l’une de vos connaissances
souffre :
De douleurs dans les jambes avec perte de
sensibilité ou « fourmis » ;
De douleur dans le dos ou dans les jambes
après avoir toussé ou éternué ;
De difficultés à rester debout ou assise
pendant un certain temps ;
De raideurs en se levant le matin ;
De douleurs après avoir marché un certain
temps ;
De douleurs dans la hanche, la fesse, la
cuisse, le genou ou le pied ;
2. Extraits de l’Interview de Caroline Lambert D.C,
vice-présidente de l’Association Française de Chiropraxie (AFC) sur le site
« doctissimo.fr » :
1. D’où vient la chiropraxie ?
Originaire
des Etats-Unis où elle a été fondée en 1895, la chiropraxie n’est reconnue en
France que depuis 2002, à travers la loi du 4 mars dite loi Kouchner. Il faudra
cependant attendre 2011 pour que soit appliqué le décret relatif aux actes et
aux conditions d’exercice de cette discipline, et que soit ainsi précisé le
périmètre d’activité des chiropracteurs. Cette reconnaissance ne se traduit pas
pour autant par une prise en charge du coût des soins par l’Assurance Maladie,
mais de plus en plus de mutuelles et d’assurances privées le proposent.
2. Combien
y-a-t-il de chiropracteurs en France et quelles sont les différences avec les
autres professions « manipulatrices », en particulier les ostéopathes ?
En
France, on recense environ 800 chiropracteurs contre près de… 20 000
ostéopathes ! Une différence qui s’explique en partie par une formation très
différente entre les deux disciplines : la chiropraxie résulte d’une formation unique, répondant à un standard
international, qui requiert 6 années d’étude à temps complet (soit 5 500
heures réparties entre la théorie et la pratique) ; un ostéopathe peut suivre
un cursus de 5 ans, mais il peut aussi avoir fait des études de médecine ou de
kinésithérapie, et avoir passé un diplôme universitaire de 200 à 400 heures.
"Un kinésithérapeute-ostéopathe n’aura pas la même connaissance du
diagnostic qu’un médecin, et, à l’inverse, un médecin-ostéopathe n’aura pas le
toucher d’un kinésithérapeute", estime Caroline Lambert. En France, seuls 5 % des ostéopathes sont issus du cursus
complet.
Si la chiropraxie et
l’ostéopathie sont toutes deux des méthodes thérapeutiques manuelles
non-médicamenteuses indiquées dans le traitement des douleurs dorsales,
"la chiropraxie est plus centrée sur les systèmes nerveux et ostéoarticulaire, tandis que l’ostéopathie
l’est plus sur les systèmes viscéral et liquidien, crânien", précise
Caroline Lambert.
De
fait, les actes autorisés ne sont pas
les mêmes, et ces différences sont reconnues au niveau des décrets.
"L’ostéopathe est autorisé à traiter ce qui est fonctionnel, le
chiropracteur a le droit de traiter ce qui est fonctionnel et
pathologique", explique la chiropracteur. Sauf contre-indication, un patient souffrant d’une sciatique ou
d’une hernie discale, par exemple, peut se faire manipuler par un chiropracteur
mais pas par un ostéopathe. De même, "seul le chiropracteur a le droit de pratiquer des actes de manipulation
("les craquements") sur les cervicales, lorsqu’il n’y a pas de
certificat de contre-indication", précise Caroline Lambert.
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