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Bienvenue sur le blog du Centre Chiropratique Auxerrois

mercredi 29 janvier 2014

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES FEVRIER 2014


ETONNANT: L'EMINENT JOURNAL "SPINE" RECONNAIT ENFIN LES BIENFAITS A LONG TERME DES MANIPULATIONS "D'ENTRETIEN"!

      Le journal "Spine", dans le milieu des professionnels de la colonne vertébrale (chiropracteurs, orthopédistes, rhumatologues, neurochirurgiens) est une véritable institution!          
                                        

        Créé en 1976, ne publiant que des articles inédits, il est considéré comme LE journal de référence quant aux pathologies et aux traitements concernant la colonne vertébrale dans son ensemble.

        Accessoirement, il cultive depuis de nombreuses années une certaine objectivité envers notre profession.

        Dans un numéro encore récent[1], Spine publie une étude, effectuée par deux médecins sur 60 patients souffrant de lombalgies depuis au moins 6 mois (=lombalgiques chroniques), qui démontre, sans ambiguïté, l'efficacité dans le temps des manipulations vertébrales dites "d'entretien".

        Les 60 patients furent divisés au hasard ("randomized") en trois groupes distincts:

·        Le premier groupe reçut 12 séances de manipulations "simulées" pendant 1 mois, en tout et pour tout;

·        Le deuxième groupe reçut 12 séances de "vraies" manipulations pendant 1 mois, en tout et pour tout;

·        Le troisième groupe reçut 12 séances de manipulations pendant 1 mois, ainsi qu'une manipulation d'entretien tous les 15 jours pendant 9 mois.

        L'état général, le degré de douleur, le taux d'incapacité, et le taux de satisfaction de tous les  patients furent évalués au bout de 1, 4, 7, et 10 mois.

        Résultat: Sans grande surprise, au bout d'un mois, les patients des deuxième et troisième groupes présentèrent un degré de douleur et un taux d'incapacité significativement bien moindres que ceux du premier groupe.

        Toutefois, seuls les patients du troisième groupe montrèrent une amélioration durable et continue au bout de 10 mois. 

        Les patients du deuxième groupe non "entretenus" retournèrent pratiquement  à leur niveau de douleur et d'incapacité initial!

       

LES DIX ETUDES CHIROPRATIQUES LES PLUS MARQUANTES DE 2013:

 

1.   Les bénéfices apportés par les manipulations chiropratiques immédiatement visibles sur IRM[2]: Pour la première fois, des chercheurs ont utilisé l'IRM pour démontrer l'écartement articulaire ("spinal gapping" : en partie responsable lors de la manipulation de l'amélioration de la mobilité et de la rupture des adhérences) qui intervient immédiatement après un ajustement chiropratique.

2.   L'AMA ("American Medical Association") recommande d'essayer la chiropratique avant la chirurgie[3]!    Le journal "officiel" des médecins américains a fait paraitre les nouvelles directives ("guidelines") médicales quant au traitement des maux de dos, qui encouragent les patients à rechercher d'abord un traitement chiropratique et physio thérapeutique avant de recourir à une éventuelle chirurgie.

3.   La chiropratique plus efficace que les infiltrations pour les hernies discales lombaires[4]: Des patients souffrant de HDL ont reçu de manière aléatoire des infiltrations ou bien des manipulations chiropratiques. Dans l'ensemble, 76% des patients chiropratiques ont rapporté se sentir "mieux", voire "beaucoup mieux" suite au traitement, contre seulement 62,5% des patients infiltrés.

4.   Les manipulations chiropratiques peuvent faire baisser la pression artérielle diastolique[5]: Une étude, faite sur 58 patients afro-américains, traités par la chiropratique pendant un an pour des conditions variées,  a fait apparaitre  une baisse significative de leur pression artérielle diastolique, conséquence des manipulations déjà remarquées dans d'autres études plus anciennes.

5.   Les manipulations chiropratiques sont la meilleure option pour traiter les dysfonctionnements sacro-iliaques[6]: Une étude, faite sur 51 patients souffrant de lésions sacro-iliaques, a démontré la supériorité du traitement chiropratique (72% de bons résultats) sur la physio thérapie (20%) et les infiltrations (50%) au bout de 6 et 12 semaines de traitement.

6.   Les manipulations (ajustements) chiropratiques cervicales améliorent immédiatement la proprioception des articulations du cou[7]: Une étude, consistant en un seul traitement chiropratique cervical effectué sur 30 patients asymptomatiques, a montré une amélioration immédiate de la proprioception (pour faire court = la perception grâce à des "capteurs" neurologiques, de la position des différents membres dans l'espace) de la colonne cervicale, apparemment du à une amélioration de la mobilité.

7.   Les manipulations chiropratiques associées au traitement médical classique plus efficaces pour traiter les lombalgies[8]: Spine publie une étude, faite sur 91 militaires souffrant de lombalgies, qui démontre qu'un traitement médical "classique" ("standard") associé à un traitement chiropratique est plus efficace pour soigner les lombalgies (73% de résultats positifs) que le  traitement médical seul (17%).

8.   Les manipulations chiropratiques peuvent améliorer instantanément les douleurs musculaires du Syndrome de Douleur Myofasciale ou SDM[9]: On estime qu'environ 25% de la population souffre  de douleurs musculaires chroniques ou du SDM ! Des chercheurs ont remarqué, chez 36 de ces patients, que le seuil de douleur et la sensibilité à la pression ("trigger points") étaient améliorés, immédiatement après un ajustement chiropratique.

9.   La hernie discale cervicale nettement améliorée par les manipulations chiropratiques[10]: Une étude, faite sur 50 patients souffrant de hernie discale cervicale, a montré, au bout de 3 mois de traitement chiropratique, un taux de résultats positifs de 85,7%. Plus de la moitié des patients avaient déjà ressenti un soulagement significatif au bout de deux semaines. Accessoirement, aucun des patients n'a expérimenté d'effets secondaires suite aux manipulations cervicales.

10.  Les manipulations chiropratiques peuvent améliorer le Syndrome de                      "l'épaule gelée" (=capsulite rétractile)[11]: Des manipulations chiropratiques  (en particulier au niveau de l'atlas), appliquées à 50 patients souffrant de capsulite rétractile, ont amélioré de façon significative (78% en 28 jours) la mobilité et le degré de douleur ressenti par ces derniers.

  

 



[1] SPINE (Volume 36, Number 18, pp 1427–1437 ©2011, Lippincott Williams & Wilkins)
[2] Cramer GD, et al. Magnetic resonance imaging zygaphosphyseal joint space changes (gapping) in low back pain patients following spinal manipulation and side-posture positioning: a randomized controlled mechanisms trial with blinding. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2013; pii: S0161-4754(13)00055-9. doi: 10.1016/j.jmpt.2013.04.003.
[3] Goodman D, Burke A, Livingston E. Low back pain. JAMA Patient Page April 24, 2013; 309(16): 1738. doi:10.1001/jama.2013.3046.
[4] Peterson, CK, et al. Symptomatic Magnetic Resonance Imaging-confirmed lumbar disk herniation patients: a comparative effectiveness prospective observational study of 2 age- and sex-matched cohorts treated with either high-velocity, low-amplitude spinal manipulative therapy or imaging-guided lumbar nerve root injections. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2013; doi: 10.1016/j.jmpt.2013.04.005.
Réferences additionnelles:
Yates R.G., Lamping D.L., Abram N.L., Wright C. Effects of chiropractic treatment on blood pressure and anxiety: a randomized, controlled trial. Journal of  Manipulative and Physiological Therapy 1988;11(6):484–488;
McKnightM.E., DeBoer K.F. Preliminary study of blood pressure changes in normotensive subjects undergoing chiropractic care. Journal of  Manipulative and Physiological Therapy 1988;11(4):261–266;
Knutson G.A. Significant changes in systolic blood pressure post vectored upper cervical adjustment vs resting control groups: a possible effect of the cervicosympathetic and/or pressor reflex. Journal of  Manipulative and Physiological Therapy 2001;24(2):101–109;
Bakris G., Dickholtz M., Meyer P.M. Atlas vertebra realignment and achievement of arterial pressure goal in hypertensive patients: a pilot study. Journal of Human Hypertension 2007:1.
[6] Visser L, Woudenberg N, et al. Treatment of the sacroiliac joint in patients with leg pain: a randomized-controlled trial. European Spine Journal 2013 [online]. doi: 10.1007/s00586-013-2833-2.
[7] Gong, Wontae. Effects of cervical joint manipulation on joint position sense of normal adults. Journal of Physical Therapy Science 2013;  25:721–723.
[8] Goertz C, et al. Adding chiropractic manipulative therapy to standard medical care for patients with acute low back pain: Results from a pragmatic randomized comparative effectiveness study. Spine 2013; 38 (8): 627–634. doi: 10.1097/BRS.0b013e31827733e7.
[9] Srbely J, Vernon H, Lee D, Polgar M. Immediate effects of spinal manipulative therapy on regional antinociceptive effects in myofascial tissues in healthy young adults. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2013. dOI: 10.1016/j.jmpt.2013.01.005.
[10] Peterson CK, et al. Outcomes from magnetic resonance imaging–confirmed symptomatic cervical disk herniation patients treated with high-velocity, low-amplitude spinal manipulative therapy.: a prospective cohort study with 3-month follow-up. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2013; doi 10.1016/j.jmpt.2013.07.002).
[11] Murphy F. Chiropractic management of frozen shoulder syndrome using a novel technique: a retrospective case series of 50 patients. Journal of Chiropractic 2012; 11: 267-72.

vendredi 17 janvier 2014

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES DECEMBRE 2013


   CHIROPRATIQUE ET VERTIGES : UNE ETUDE PARMI TANT D’AUTRES :

                   Dans l’excellente revue  « Journal of Vertebral Subluxation Research » (JVSR), on relève une étude effectuée par Erin Elster DC sur 60 patients souffrant de différentes sortes de  vertiges chroniques : Vertige positionnel paroxystique, vertige cervicogénique, maladie de Ménière, vertige avec migraine associée.
                   De ces 60 patients, 56 se souvenaient avoir expérimenté au moins un traumatisme impliquant la tête ou le rachis cervical avant le début des symptômes : accidents de voiture (25 patients), chutes de ski, de vélo, de cheval (16 patients), chutes sur le sol verglacé ou dans les escaliers (6 patients). Des subluxations des hautes vertèbres cervicales (Atlas/Axis)                    furent décelées dans  tous les cas.
                   Tous les patients répondirent favorablement aux ajustements cervicaux spécifiques qui durèrent de 1 à 6 mois. 48 patients étaient asymptomatiques à la suite du traitement et 12 virent leur état considérablement amélioré.
                   La conclusion semble  évidente : toutes les personnes souffrant de vertiges, en particulier depuis un certain temps, devraient subir  un examen chiropratique spécifique afin de contrôler la présence ou non de subluxations des vertèbres cervicales.
LA CHIROPRATIQUE ET LE « COUP DU LAPIN » (WHIPLASH) OU ENTORSE CERVICALE POST-TRAUMATIQUE :
          Dans un récent numéro de la même revue, on trouve  une étude  qui montre la grande efficacité  de la chiropratique dans les cas de « coup du lapin » (« whiplash injuries » en anglais).
        L’originalité de celle-ci, c’est que les 41 patients ayant subi un « coup du lapin », et ensuite traités par le Dr Charles Davis,  le furent tous dans la semaine qui suivit l’accident (et non pas 3, 6 mois, 10 ans après, comme on le voit malheureusement le plus souvent dans nos cabinets)
     D’après les résultats exceptionnels  observés après une moyenne de 10 semaines de traitement (tous les patients furent améliorés), il apparait évident que le temps écoulé entre l’accident et celui de la première consultation chiropratique semble être un des facteurs les plus essentiels quant à la future récupération de ces patients. 
                             
 
        Conclusion : si vous connaissez quelqu’un qui vient d’être accidenté et qui souffre (facilement reconnaissable car il est souvent affublé d’une catastrophique et inutile minerve !), encouragez-le à consulter le plus rapidement possible ; il en va de son avenir car une entorse cervicale non soignée (ou mal soignée) laisse toujours des séquelles sévères (maux de tête, vertiges, bourdonnements, nausées, fatigue oculaire, névralgies, hernies discales cervicales, etc.)
 
Migraines chroniques et chiropratique :
 
                                               Une étude récente du Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics (JMPT) montre une amélioration des symptômes chez des patients migraineux chroniques soignés par la chiropratique. L’étude a été faite sur 177 volontaires qui souffraient en moyenne depuis 18 ans,  en Australie, à l’Université de Macquarie. La plupart des participants souffrait également de douleurs cervicales.
         Les  résultats obtenus chez les patients ayant bénéficié d’ajustements chiropratiques montrent une amélioration significative de la durée, de la fréquence et de la gêne occasionnée par les crises migraineuses.
         L’étude montre également chez ces patients une forte réduction de l’utilisation de médicaments (et donc des nombreux  effets secondaires associés à ces mêmes médicaments).
         Accessoirement, 59% des patients ne souffrait plus du rachis cervical après deux mois de traitement chiropratique.
 
         MESSAGE  IMPORTANT :
 
          RAPPELEZ-VOUS QUE LES SUBLUXATIONS VERTEBRALES PEUVENT RESTER INDOLORES ET SILENCIEUSES PENDANT DE NOMBREUX MOIS, JUSQU’AU JOUR OU SUITE A UN FAUX MOUVEMENT OU A UN EFFORT INSIGNIFIANT ELLES SE RAPPELLENT A VOUS DE MANIERE (TRES) DOULOUREUSE !
         D’OU L’INTERET DE CORRIGER CES SUBLUXATIONS AVANT LA CRISE EN FAISANT DES VISITES D’ENTRETIEN REGULIERES COMME LA GRANDE MAJORITE DE NOS PATIENTS L’A COMPRIS DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES.

jeudi 21 novembre 2013

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES NOVEMBRE 2013

            Je me permets de vous communiquer un article consacré à la chiropratique sur le site du magazine AVANTAGES.

            N'hésitez surtout pas à le faire circuler afin de combattre efficacement l'ignorance de la grande majorité des gens quant aux thérapies manuelles, et la désinformation médiatique qui est presque toujours pratiquée vis à vis de notre profession.


Avantages
le magazine qui vous simplifie la vie

La chiropraxie, ça sert à quoi ?

Spécialistes de la colonne vertébrale, les chiropracteurs sont encore mal connus en France alors qu’ils le sont dans le monde entier. Découverte de la chiropraxie.

Adeline Laffitte13/11/2013 | 00:00

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En quoi consiste la chiropraxie ?
Il s’agit d’une thérapie manuelle qui permet de diagnostiquer, traiter et prévenir les dysfonctionnements  de l’appareil locomoteur, c’est-à-dire tous les troubles musculo-squelettiques (TMS).  Le chiropracteur exerce donc des ajustements vertébraux et mobilise des articulations pour atténuer une douleur ou redonner de la souplesse là où il n’y en a plus.  
Quelle différence entre chiropraxie et ostéopathie ?
Les deux disciplines sont des thérapies manuelles. Elles ne s’opposent pas. Simplement une spécificité française fait qu’on a dans l’hexagone plusieurs milliers d’ostéopathes et à peine 700 chiropracteurs. Or dans le monde, c’est l’inverse : la chiropraxie est la médecine manuelle de référence pour les soins du dos, des articulations et des tissus mous (ligaments, tendons, muscles). Toutes les équipes sportives mondiales, par exemple, ont des chiropracteurs dans leur team. 
La chiropraxie est-elle reconnue ?
Oui. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu la chiropraxie au niveau mondial et elle est entrée en France dans le code de la santé publique depuis 2002. Elle est ainsi la seule profession non médicale qui a le droit de pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est-à-dire sans avis médical préalable. Les chiropracteurs suivent, eux, une formation de 6 ans, commune à tous les chiropracteurs du monde entier.
La chiropraxie est-elle réservée au mal de dos ?
Non. Le mal de dos est évidemment une très bonne raison d’aller voir un chiropracteur. Que cette douleur soit d’origine physique ou psychique, elle peut être prise en charge par cette thérapie manuelle. Ainsi une étude récente publiée dans la revue médicale Spine a montré qu’en association avec une prise en charge médicamenteuse, elle apportait un vrai plus sur les lombalgies. La chiropraxie est même préconisée par l’American Medical Association (l’équivalent de notre Académie de médecine) avant même la prise de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires. Et il est important de désamorcer les crises douloureuses pour éviter que la lombalgie devienne chronique.
Mais la chiropraxie peut aussi intervenir sur d’autres types de pathologies. Notamment les affections des articulations comme les tendinites, les épaules douloureuses, les muscles endoloris ou encore le syndrome du canal carpien. Une sensation d’engourdissement qui part de la main et remonte dans le bras (15 % de la population en serait atteinte).
Enfin, il semblerait, sans que cela soit prouvé sur le plan scientifique, que la chiropraxie améliore aussi certains troubles comme les transits compliqués ou les coliques des tout-petits
Voir un chiropracteur pour des migraines, bonne idée ?
Oui. Mais, la chiropraxie n’est pas efficace sur toutes les migraines. Un chiropracteur peut agir sur les migraines consécutives à des cervicalgies : un nerf coincé au niveau de ces vertèbres et l’inflammation peut engendrer des crises de migraines. 
Faut-il emmener ses enfants chez un chiropracteur ?
Il n’y a évidemment pas d’obligation. Néanmoins, la chiropraxie a une vocation préventive. Autrement dit, chez les enfants il peut être intéressant de consulter une fois par an, pour vérifier que la croissance est harmonieuse et ne se fait pas au détriment de certaines zones du corps.  Des périodes clés : après la naissance, si cette dernière a été un peu difficile. Il peut très bien y avoir eu quelques micro-lésions articulaires, à l’origine de troubles du sommeil ou de difficultés digestives.
A l’adolescence, lorsque la croissance est rapide et le taux d’hormones rend les ligaments moins toniques, des problèmes peuvent s’installer, comme la scoliose. Enfin, lors d’un traitement orthodontique qui peut parfois entraîner des troubles à distance (posture modifiée, maux de tête…), la chiropraxie peut aider  à réajuster une certaine harmonie dans la chaîne vertébrale.
Y a-t-il des contre-indications à la chiropraxie ?
Quelques-unes : si on a fait un AVC, une ostéoporose qui fragilise les os, certaines infections, les tumeurs…. 
La chiropraxie peut-elle être prescrite par un médecin ?
Elle peut être conseillée par un médecin, notamment un rhumatologue, mais il n’est pas nécessaire d’avoir de prescription médicale pour prendre rendez-vous chez  un chiropracteur. A l’inverse, ce dernier ne peut prescrire de médicaments ou d’examens. Mais il peut conseiller une radio (c’est alors le radiologue qui autoprescrit son examen) et le fait souvent lors d’une toute première consultation.
Les séances de chiropraxie sont-elles chères ?
Il faut en général compter autour de 35-50 € en province mais le tarif monte à 70 voire 80 € à Paris. Il n’y a pas de remboursement par la sécurité sociale mais certaines mutuelles proposent un forfait annuel couvrant tout ou partie des frais engendrés par certaines disciplines complémentaires comme la chiropraxie. A savoir : la première consultation chez le chiropracteur est souvent longue car elle comprend un interrogatoire minutieux.
Où s’adresser pour trouver un chiropracteur fiable ?
Sur le site de l’Association Française de Chiropratique qui recense les chiropracteurs diplômés des écoles agréées par les instances internationales de la chiropraxie. Il existe également un numéro indigo : 0820 888 377 (0,118 € la min, prix d’un appel local).

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES OCTOBRE 2013


SPECIAL  blocages (ou subluxations)  de la région lombaire :

            Voici trois des causes de « blocage » (ou subluxation) lombaire les plus courantes :

·        Le syndrome facettaire  survient  suite à un mouvement brusque et violent impliquant une extension du dos (genre plaquage) et souvent après des années de négligence de la colonne vertébrale. Le résultat : douleur aigüe, raideur, difficulté pour se mouvoir avec quelquefois  le haut du corps légèrement incliné vers l'avant et parfois sur le côté. 
 ·        Le syndrome sacro-iliaque apparait  également suite à un mouvement brusque  ou à un effort, mais la douleur (aigüe) est plutôt ressentie dans la région de la hanche et de la fesse. Vous avez des difficultés à changer de positions (même au lit), à mettre vos chaussettes, et la sensation peut être particulièrement douloureuse. Ce syndrome est souvent difficile à différencier d’un syndrome facettaire ou d’un problème discal. C’est certainement l’une des plus fréquentes erreurs de diagnostic.    
                              
·        Le syndrome discal (synonymes : pincement, glissement, déplacement, protrusion, hernie) survient après un mouvement brusque ou un effort (généralement un soulèvement quelconque) sur une colonne déjà fatiguée, abîmée ou fragilisée, et peut causer de très sévères  douleurs dans le dos et dans les jambes.
  En prime, voici quelques extraits de mon livre: "La Hernie Discale et la Chiropratique:                                                                          

                        La littérature scientifique souscrit à deux mécanismes principaux pouvant provoquer une hernie discale lombaire : le prolapsus subit (ou soudain) et le prolapsus graduel (ou progressif).

a)        Le prolapsus subit survient lorsqu’une  charge ou une force* est brusquement imposée au disque tandis que la colonne vertébrale est en flexion. Ce type de hernie se produit fréquemment lors d’accidents du travail, ou de loisir, causés par la levée subite d’un objet lourd. Elle peut survenir chez des sujets jeunes, voire adolescents, dont les disques sont encore en excellent état.

 

b)        Le prolapsus graduel survient suite à des charges répétitives ou des efforts prolongés qui fatiguent l’anneau fibreux chez des patients dont la colonne lombaire est déjà fragile ou « usée » ; avec le temps, les lamelles restantes sont insuffisantes pour résister à la tension et à la pression postérieure se produisant lors d’une flexion en charge, et le noyau peut  provoquer une hernie*.  

 

            (...) En 1999, Wilke, un chercheur allemand, a conduit une étude sur la pression réelle subit par un disque lombaire (L4-L5)* lors des diverses activités et postures de la vie quotidienne17. Celles qui occasionnèrent le plus de pression sur le disque furent, dans l’ordre décroissant :

a)     Soulever 20 kg plié en deux avec le dos rond (2,30 MPa= méga pascals) ;

b)    Porter 20 kg à bout de bras à 60 cm du thorax ;

c)     Porter 20 kg comme on l’apprend dans les « écoles du dos » : avec les jambes et le dos droit.

d)    Porter 20 kg prêt du corps** ;

e)     Etre debout plié en deux ;

f)      Monter les marches deux par deux ;

g)     Jogger avec des chaussures à semelle dure ;

h)    Assis plié en deux ;

i)       Debout et relaxé ;

j)       Allongé sur le dos (0,10 MPa).

(...) Je laisserai la conclusion de ce modeste ouvrage à trois éminents spécialistes de la manipulation vertébrale : David Chapman-Smith, ancien Secrétaire Général de la Fédération mondiale de Chiropratique, Meridel Gatterman, auteur de plusieurs livres de haute réputation, et enfin le « légendaire » Karel Lewit, un neurologue tchèque adepte de la manipulation vertébrale depuis 1951.

      Chapman-Smith écrit, en 199362 :

      « Aujourd’hui, de tels ajustements effectués par une personne qualifiée sont reconnus comme sûrs et efficaces pour la grande majorité des patients souffrant d’une hernie discale.
      Tous les spécialistes des manipulations  le reconnaissent, tels Bourdillon et Day au Canada56, Maigne en France61, et Lewit en République Tchèque57.
      Ils soutiennent que la plus grande partie de la douleur provient sans doute d’une subluxation des facettes voisines (blocage dysfonctionnel).»
      Gatterman, dans son ouvrage Foundations of Chiropractic Subluxation63, conclut :

      « La manipulation chiropratique est un traitement bien établit pour les lombalgies, mais il est en passe d’être maintenant reconnu comme un traitement très efficace pour les cas d’hernie discale lombaire.

      Quand il est appliqué avec précaution, l’ajustement peut soulager la douleur, améliorer les symptômes neurologiques,  raccourcir le temps de récupération et empêcher le développement d’une douleur  et d’une invalidité chroniques. »   

      Enfin, Lewit affirme, dans son ouvrage « culte » Manipulative Therapy57 :
      « Lors d’un prolapsus discal, un blocage concomitant (subluxation) peut causer une détérioration considérable de la condition du patient, de sorte qu’après le traitement du blocage, la condition clinique a de grandes chances de s’améliorer. Nous ne pouvons prédire facilement dans quelle mesure cela peut réussir, mais il vaut surement la peine d’essayer à la condition d’utiliser la bonne technique. »
       Les manipulations vertébrales, quand elles sont « réalisées dans le strict respect des grandes règles d’application, avec un protocole d’exécution rigoureux* », ce que pratiquent les chiropracteurs depuis de nombreuses années, sont, dans la grande majorité des cas de hernie discale lombaire, non seulement sûres, efficaces, rapidement efficaces, mais surtout, DURABLEMENT efficaces.




* Un éternuement puissant,  une forte quinte de toux, ou même... un fou rire, peuvent constituer une force.
* On parle en biomécanique (et en physique) de rupture de fatigue : En effet, après des contraintes répétées, un matériau (en l’occurrence ici, les lamelles de l’annulus ) peut rompre sous une contrainte considérablement moindre que celle requise pour le léser après l’application d’une force unique (un autre exemple : le trombone ou le fil de fer que l’on ne peut casser qu’en le pliant de façon répétée).
* En implantant un capteur dans le nucleus pulposus d’un étudiant (volontaire…) en orthopédie.
** Pour le Pr Bogduk, un  spécialiste du rachis lombaire, il n’y aurait pas de différence majeure de pression discale entre le fait de soulever une charge en position « voutée » et en soulevant « avec les jambes et le dos droit » : le véritable facteur critique semble être la distance entre la charge et le corps. Plus la charge est éloignée du thorax, plus les contraintes sur le rachis lombaire et les disques sont importantes.
* D’Ornano, T.Conrozier, D.Bossard, M.Bochu, E.Vignon. Effet des manipulations vertébrales sur la hernie discale lombaire. SOFMMOO. Hôpital Edouard Herriot 09337 Lyon. 2003.




17 Wilke HJ, Neef P, Caimi M, Hoogland T, Claes L.  New In Vivo Measurements of Pressures in the Intervertebral Disc in Daily Life. Spine.Volume 24, Number 8, pp 755–762 ; 1999
 
 
61 Maigne R. Orthopedic Medecine : a new approach to vertebral manipulation. Charles C Thomas Pub Ltd.
 1976.
 
62 Chapman-Smith D. Dossier chiropratique. 7 (4) ; juin 1993.
 
63 Gatterman M. Foundations of chiropractic subluxation. Mosby. 2005. 450.