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jeudi 21 novembre 2013

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES OCTOBRE 2013


SPECIAL  blocages (ou subluxations)  de la région lombaire :

            Voici trois des causes de « blocage » (ou subluxation) lombaire les plus courantes :

·        Le syndrome facettaire  survient  suite à un mouvement brusque et violent impliquant une extension du dos (genre plaquage) et souvent après des années de négligence de la colonne vertébrale. Le résultat : douleur aigüe, raideur, difficulté pour se mouvoir avec quelquefois  le haut du corps légèrement incliné vers l'avant et parfois sur le côté. 
 ·        Le syndrome sacro-iliaque apparait  également suite à un mouvement brusque  ou à un effort, mais la douleur (aigüe) est plutôt ressentie dans la région de la hanche et de la fesse. Vous avez des difficultés à changer de positions (même au lit), à mettre vos chaussettes, et la sensation peut être particulièrement douloureuse. Ce syndrome est souvent difficile à différencier d’un syndrome facettaire ou d’un problème discal. C’est certainement l’une des plus fréquentes erreurs de diagnostic.    
                              
·        Le syndrome discal (synonymes : pincement, glissement, déplacement, protrusion, hernie) survient après un mouvement brusque ou un effort (généralement un soulèvement quelconque) sur une colonne déjà fatiguée, abîmée ou fragilisée, et peut causer de très sévères  douleurs dans le dos et dans les jambes.
  En prime, voici quelques extraits de mon livre: "La Hernie Discale et la Chiropratique:                                                                          

                        La littérature scientifique souscrit à deux mécanismes principaux pouvant provoquer une hernie discale lombaire : le prolapsus subit (ou soudain) et le prolapsus graduel (ou progressif).

a)        Le prolapsus subit survient lorsqu’une  charge ou une force* est brusquement imposée au disque tandis que la colonne vertébrale est en flexion. Ce type de hernie se produit fréquemment lors d’accidents du travail, ou de loisir, causés par la levée subite d’un objet lourd. Elle peut survenir chez des sujets jeunes, voire adolescents, dont les disques sont encore en excellent état.

 

b)        Le prolapsus graduel survient suite à des charges répétitives ou des efforts prolongés qui fatiguent l’anneau fibreux chez des patients dont la colonne lombaire est déjà fragile ou « usée » ; avec le temps, les lamelles restantes sont insuffisantes pour résister à la tension et à la pression postérieure se produisant lors d’une flexion en charge, et le noyau peut  provoquer une hernie*.  

 

            (...) En 1999, Wilke, un chercheur allemand, a conduit une étude sur la pression réelle subit par un disque lombaire (L4-L5)* lors des diverses activités et postures de la vie quotidienne17. Celles qui occasionnèrent le plus de pression sur le disque furent, dans l’ordre décroissant :

a)     Soulever 20 kg plié en deux avec le dos rond (2,30 MPa= méga pascals) ;

b)    Porter 20 kg à bout de bras à 60 cm du thorax ;

c)     Porter 20 kg comme on l’apprend dans les « écoles du dos » : avec les jambes et le dos droit.

d)    Porter 20 kg prêt du corps** ;

e)     Etre debout plié en deux ;

f)      Monter les marches deux par deux ;

g)     Jogger avec des chaussures à semelle dure ;

h)    Assis plié en deux ;

i)       Debout et relaxé ;

j)       Allongé sur le dos (0,10 MPa).

(...) Je laisserai la conclusion de ce modeste ouvrage à trois éminents spécialistes de la manipulation vertébrale : David Chapman-Smith, ancien Secrétaire Général de la Fédération mondiale de Chiropratique, Meridel Gatterman, auteur de plusieurs livres de haute réputation, et enfin le « légendaire » Karel Lewit, un neurologue tchèque adepte de la manipulation vertébrale depuis 1951.

      Chapman-Smith écrit, en 199362 :

      « Aujourd’hui, de tels ajustements effectués par une personne qualifiée sont reconnus comme sûrs et efficaces pour la grande majorité des patients souffrant d’une hernie discale.
      Tous les spécialistes des manipulations  le reconnaissent, tels Bourdillon et Day au Canada56, Maigne en France61, et Lewit en République Tchèque57.
      Ils soutiennent que la plus grande partie de la douleur provient sans doute d’une subluxation des facettes voisines (blocage dysfonctionnel).»
      Gatterman, dans son ouvrage Foundations of Chiropractic Subluxation63, conclut :

      « La manipulation chiropratique est un traitement bien établit pour les lombalgies, mais il est en passe d’être maintenant reconnu comme un traitement très efficace pour les cas d’hernie discale lombaire.

      Quand il est appliqué avec précaution, l’ajustement peut soulager la douleur, améliorer les symptômes neurologiques,  raccourcir le temps de récupération et empêcher le développement d’une douleur  et d’une invalidité chroniques. »   

      Enfin, Lewit affirme, dans son ouvrage « culte » Manipulative Therapy57 :
      « Lors d’un prolapsus discal, un blocage concomitant (subluxation) peut causer une détérioration considérable de la condition du patient, de sorte qu’après le traitement du blocage, la condition clinique a de grandes chances de s’améliorer. Nous ne pouvons prédire facilement dans quelle mesure cela peut réussir, mais il vaut surement la peine d’essayer à la condition d’utiliser la bonne technique. »
       Les manipulations vertébrales, quand elles sont « réalisées dans le strict respect des grandes règles d’application, avec un protocole d’exécution rigoureux* », ce que pratiquent les chiropracteurs depuis de nombreuses années, sont, dans la grande majorité des cas de hernie discale lombaire, non seulement sûres, efficaces, rapidement efficaces, mais surtout, DURABLEMENT efficaces.




* Un éternuement puissant,  une forte quinte de toux, ou même... un fou rire, peuvent constituer une force.
* On parle en biomécanique (et en physique) de rupture de fatigue : En effet, après des contraintes répétées, un matériau (en l’occurrence ici, les lamelles de l’annulus ) peut rompre sous une contrainte considérablement moindre que celle requise pour le léser après l’application d’une force unique (un autre exemple : le trombone ou le fil de fer que l’on ne peut casser qu’en le pliant de façon répétée).
* En implantant un capteur dans le nucleus pulposus d’un étudiant (volontaire…) en orthopédie.
** Pour le Pr Bogduk, un  spécialiste du rachis lombaire, il n’y aurait pas de différence majeure de pression discale entre le fait de soulever une charge en position « voutée » et en soulevant « avec les jambes et le dos droit » : le véritable facteur critique semble être la distance entre la charge et le corps. Plus la charge est éloignée du thorax, plus les contraintes sur le rachis lombaire et les disques sont importantes.
* D’Ornano, T.Conrozier, D.Bossard, M.Bochu, E.Vignon. Effet des manipulations vertébrales sur la hernie discale lombaire. SOFMMOO. Hôpital Edouard Herriot 09337 Lyon. 2003.




17 Wilke HJ, Neef P, Caimi M, Hoogland T, Claes L.  New In Vivo Measurements of Pressures in the Intervertebral Disc in Daily Life. Spine.Volume 24, Number 8, pp 755–762 ; 1999
 
 
61 Maigne R. Orthopedic Medecine : a new approach to vertebral manipulation. Charles C Thomas Pub Ltd.
 1976.
 
62 Chapman-Smith D. Dossier chiropratique. 7 (4) ; juin 1993.
 
63 Gatterman M. Foundations of chiropractic subluxation. Mosby. 2005. 450.
 

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