Le
21 mai 2018, un certain Monsieur Stéphane Demorand, kinésithérapeute de son
état, et membre du Conseil de l’Ordre de sa profession, dénonçait dans une
tribune, parue sur le site internet du Point,
la chiropraxie comme étant une « fake
medecine », c’est à dire une fausse médecine, non-basée sur la « science »...
Depuis, les différentes
instances kinésithérapiques, dans un élan qui frise l’hystérie, réclament
carrément l’abrogation des nouveaux textes relatifs à la formation des
chiropracteurs qui accordent à ces derniers un statut très favorable !!!
Sans vouloir polémiquer plus avant, rappelons simplement à ces personnes quelques vérités,
fondées et indéniables :
1) La formation de chiropracteur est un master qui comprend 300 ECTS (European Credits Transfer System) et cinq ans d'enseignement.
2) La profession de chiropracteur est reconnue internationalement et réglementairement dans le monde entier, et ce depuis des décennies.
3) Les chiropracteurs se
positionnent depuis des années comme les leaders de la recherche mondiale
sur les troubles musculo-squelettiques, avec des centres situés au Danemark
ou au Canada qui travaillent en pluridisciplinarité (voir par exemple l’article
récent sur les lombalgies paru dans le Quotidien
du Médecin !)
4) En France, tous les chiropracteurs
sont inscrits à l'Agence Régionale de Santé (A.R.S), et se doivent de posséder un
numéro Adeli (répertoire national
d'identification des professionnels de santé) pour pouvoir exercer sur le sol
français.
5) Rappelons en passant que les
chiropracteurs constituent la seule profession non médicale autorisée à
faire des manipulations vertébrales, en particulier cervicales, au sens
strict du terme. Ils sont également habilités à recevoir des patients sans
avis médical, ce qui n'est pas le cas des masseurs-kinésithérapeutes qui
sont des auxiliaires médicaux.
Philippe
Fleuriau, le président de l'AFC (Association Française de Chiropaxie),
s'est exprimé au sujet du référentiel de formation attaqué à ce jour,
concernant certaines techniques utilisées principalement par les
kinésithérapeutes et autorisées aux chiropracteurs : « Si demain je reçois un patient, pour pouvoir l'orienter vers un
kinésithérapeute, il est indispensable que je possède des connaissances de base
afin de décider ce qui est le mieux pour lui dans le cadre d'une prise en
charge intégrative. Nous devons partager notre savoir et non le capter,
comme le redoutent certains masseurs-kinésithérapeutes. […] Je suis pour le
dialogue et la pluridisciplinarité avec l'objectif de travailler ensemble
pour le bien-être des patients."
Il n'y a pas de confusion possible entre les deux
métiers, dont la formation est totalement différente !
Il n'y a pas non plus de notion de
concurrence, soudaine crainte des kinésithérapeutes justifiant cette levée de
boucliers instantanée, mais pourtant absurde, puisque l'on compte environ 1 400
chiropracteurs en France pour plus de 90 000 masseurs-kinésithérapeutes !
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