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vendredi 13 avril 2018

Les nouvelles de la chiro avril 2018


   La chirurgie n’est PAS la meilleure option pour les lombalgies !

Dans son numéro d’avril 2018, Le mensuel à fort tirage Men’s Health nous fait part d’une étude (une de plus serait-on tenté de dire...) qui démontre que la chirurgie vertébrale devrait toujours rester le dernier recours, après l’échec éventuel de TOUTES les autres thérapies :

«  Une étude récente montre que près de 40% des patients ayant eu recours à une chirurgie du rachis continuent de souffrir de manière significative après l’opération. En outre, le pourcentage des complications¹ pour ce type d’intervention, dont certaines pouvant s’avérer mortelles, peut être de plus de 20% ! Pour 85% des lombalgies « communes », la cause reste « non spécifique », et la chirurgie pour ce genre de cas n’est assurément PAS la bonne option.

En 2017, l’American College of Physicians a publié de nouvelles directives (guidelines) qui recommandent aux médecins de choisir d’autres options non-chirurgicales : exercice, chiropraxie, kinésithérapie, pour traiter les lombalgies, aigües et chroniques. »

Puissent les recommandations de l’American College of Physicians être, enfin, entendues par les médecins français...

Dans notre livre LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE ET LA CHIROPRATIQUE paru en 2012,

nous avions déjà rapporté le protocole pour être pris en charge dans un établissement de l’un des plus importants centres chirurgicaux des États-Unis, l’University of Pittsburgh Medical Center  (UPMC : budget 9 milliards de dollars, 54000 employés, 4200 lits...) :  

Avril 2018

« Pour pouvoir être admis dans le Service de Chirurgie lombaire de l’UPMC, les patients souffrant de lombalgies chroniques doivent auparavant avoir essayé un traitement conservateur de 3 mois, qui inclut la kinésithérapie, la chiropratique, et les médicaments »

Et nous ajoutions : « Nous encourageons évidemment TOUTES les institutions médicales françaises à suivre le même protocole dans l’intérêt de TOUS les patients. »

Malheureusement, six ans plus tard, nous ne pouvons que constater qu’il y a encore énormément de travail pour faire changer les mentalités médicales et éviter les dizaines de « failed back syndrome » (littéralement le Syndrome du Dos Raté...) que nous rencontrons chaque année dans notre cabinet. ¹Anesthésies, thromboses, complications liées à des fautes techniques, infections, arachnoïdites, spondylodiscites, fibroses, blessures des racines nerveuses, pseudoméningocèles, rétrécissements du canal rachidien, instabilité articulaire, hypermobilité, dégénérescence précoce des disques et des articulations postérieures des étages adjacents, récidives de hernie discale...

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