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vendredi 8 mars 2013

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES JANVIER 2013

(Après les fêtes…)   SPECIAL “MAUX DE TETE”
 

       D’après l’American Chiropractic Association, 14% des patients qui consultent un chiropraticien le font pour des maux de tête. La plupart des gens considère les maux de tête occasionnels comme une simple  gêne mais ceux qui les endurent quotidiennement ont une existence extrêmement pénible.
 
       Des chercheurs du Northwestern College of Chiropractic, dans le Minnesota, ont comparé l’efficacité d’un traitement chiropratique par rapport à celle de plusieurs traitements médicamenteux employés pour les maux de tête dits « de tension » et les migraines.
 
     L’étude, publiée par le Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics (JMPT), a été faite sur 218 patients souffrant de maux de tête et à qui on a proposé un traitement chiropratique, ou médicamenteux, ou bien les deux. Initialement, la douleur a diminué de 40% à 50% dans tous les groupes. Cependant, 4 semaines après l’arrêt de tous les traitements, seuls ceux qui avaient bénéficié du traitement chiropratique ont continué à en ressentir des effets positifs.
 
        Le même journal nous présente un rapport sur l’efficacité de la chiropratique dans le soulagement des maux de tête chroniques (=de longue durée et récidivants), rapport effectué à partir de 9 études sur 683 patients. Dans cette étude, le traitement chiropratique a été comparé aux massages et aux médicaments pour arriver à obtenir un soulagement pendant 6 semaines après 1 mois de traitement. La conclusion de l’étude a démontré de meilleurs résultats pour la chiropratique que pour les massages. Le groupe de patients soignés par les médicaments a également obtenu un soulagement mais, (et le mais est de taille…) les effets secondaires rapportés dans ce groupe sont sans commune mesure avec ceux du groupe de patients chiros !

    La plupart des gens considère les maux de tête occasionnels comme une simple  gêne mais ceux qui les endurent quotidiennement ont une existence vraiment pénible.      

                            Chiropracticresearch.org a  publié une étude faite à la Duke University qui confirme les résultats remarquables obtenus par la chiropratique. L’auteur de l’article, le Dr Alex Vasquez  déclare:

                    « Les résultats démontrent que la chiropratique est très efficace chez les patients souffrant de maux de tête de tension (les plus courants), en particulier si l’on compare avec les traitements prescrits le plus souvent comme ceux à base d’Amitriptyline » (L'Amitriptyline commercialisé sous les noms Elavil®, Tryptanol®, Endep®, Elatrol®, Tryptizol®, Trepiline®, Laroxyl®) est un antidépresseur tricyclique utilisé pour le traitement de fond des patients atteints de migraines fréquentes, et dont la liste des effets secondaires tient sur deux bonnes pages !!! )

                                     Il poursuit :

                    « L’intérêt principal des soins chiropratiques est qu’ils sont non seulement curatifs mais également préventifs. Ils peuvent influencer  la course d’une maladie chronique et éviter des douleurs futures. Des études récentes ont montré que les soins appropriés et les visites régulières chez le chiropraticien aidaient l’organisme à maintenir un bon équilibre physiologique et à préserver l’intégrité du système nerveux  et de la colonne vertébrale. L’équilibre délicat de l’organisme, qui peut être perturbé par le vieillissement, la gravité et la fatigue physique, n’est pas un « mystère » médical et la réponse n’est pas nécessairement chirurgicale  ou pharmaceutique. Au contraire, l’une des méthodes les moins traumatisantes et au meilleur coût-efficacité pour les maladies chroniques est l’application de soins chiropratiques »
 

               CES ETUDES RECENTES CONFIRMENT ENCORE UN FOIS CE QUE LES CHIROPRATICIENS SAVENT ET CONSTATENT DEPUIS LONGTEMPS : LA CHIROPRATIQUE EST UN MOYEN TRES EFFICACE POUR SOULAGER CEUX QUI SOUFFRENT DE MAUX DE TETE OU DE MIGRAINES.

          

 

               PS1. En prime, ce mois-ci, et devant la recrudescence de ce type de désordre infantile, un court extrait de mon livre : « La chiropratique, Principes fondateurs réactualisés »

            
« Plus près de nous, David Chapman- Smith, Secrétaire Général de la Fédération Mondiale de Chiropratique, et qui lui n’est pas à proprement parlé un philosophe, admet, dans son excellent livre : The Chiropractic Profession :

           « Ceux qui critiquent habituellement la profession chiropratique prennent souvent la colite infantile du nourrisson[1] comme l’exemple typique d’une condition traitée par les chiropraticiens et qui ne devrait apparemment pas faire partie de leur champ de compétence.
           Au contraire, cette étude montre justement que la colite infantile représente un bon exemple de ce que l’on pourrait appeler le principe fondamental de la chiropratique : le fait que le principal centre d’intérêt de la chiropratique n’est pas le traitement de conditions pathologiques spécifiques, mais essentiellement le bon fonctionnement du système neuromusculaire.
           Pour le patient il semble bien que le chiropraticien « traite » des symptômes ou des désordres spécifiques, mais du point de vue chiropratique, ce que  le chiropraticien « traite » véritablement, ce sont des lésions, des restrictions  vertébrales que l’on appelle des subluxations.»

           PS2

      Mise en garde contre le tétrazépam

AFP Publié le 12/01/2013 à 10:03

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé une mise en garde contre le tétrazépam, un médicament utilisé dans le traitement des contractures musculaires douloureuses, en raison d'effets indésirables cutanés potentiellement graves. L'ANSM précise, dans un communiqué, avoir saisi l'Agence européenne du médicament (EMA) pour lui "recommander la réévaluation du rapport bénéfice-risque de ce médicament et la suspension de son autorisation de mise sur le marché (AMM)".

Le tétrazépam qui fait partie de la classe pharmaceutique des benzodiazépines, est utilisé France pour ses propriétés myorelaxantes (relaxation des muscles), notamment en rhumatologie. Commercialisés depuis 1969, les médicaments qui contiennent du tétrazépam par voie orale sont essentiellement le Myolastan et diverses spécialités génériques.

Une enquête de pharmacovigilance effectuée sur toute la période allant du début de la commercialisation à juin 2012 a mis en évidence "une fréquence élevée d'effets indésirables cutanés (..) tels que des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson (qui se traduisent par des destructions brutales de la couche superficielle de la peau et des muqueuses) et des syndromes d'hypersensibilité médicamenteuses (DRESS)".

1.616 effets indésirables ont été répertoriés au cours de la période (648 graves) dont la moitié (805) sont des effets cutanés. Onze décès ont été recensés au total.
Parmi les effets graves autres que cutanés, l'ANSM signale des effets neurologiques et des effets psychiatriques.

En attendant que l'EMA statue sur la demande française de réévaluation du tétrazépam, l'agence du médicament rappelle qu'il existe des alternatives therapeutiques au tétrazépam dont des prises en charge non médicamenteuses. Quand les spécialités à base de tétrazépam doivent être utilisées, l'ANSM recommande de "limiter leur durée d'utilisation au strict minimum".



[1] Dans son livre, Chapman-Smith commente une étude faite en 1999 au Danemark (par Wiberg, Nordsteen et Nilsson) sur 50 nourrissons âgés de 2 à 10 semaines souffrant de colite infantile, et qui démontre la supériorité incontestable des ajustements chiropratiques sur le traitement médical classique (après 12 jours, une réduction de 38% dans la durée des crises de colite chez les nourrissons traités par le diméthicone contre une réduction de 67% chez les nourrissons soignés uniquement par la chiropratique !)  

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