Rapport de
l’académie de médecine sur les thérapies complémentaires :
L’AFC se
félicite de la reconnaissance de la formation et des soins chiropratiques par
la communauté médicale.
Paris, le 06/03/2013
– Dans son rapport « Thérapies
complémentaires : leur place parmi les ressources de soins », rendu
public hier, l’Académie française de médecine reconnaît pour la première fois
l’apport des thérapies manuelles, et plus spécifiquement de la chiropraxie,
dans la prise en charge d’affections rachidiennes répandues telles les
cervicalgies, les lombalgies et les céphalées d’origine cervicales.
La valorisation de la formation des chiropracteurs
L’AFC se réjouit de la
reconnaissance par les académiciens de la qualité de la formation des
chiropracteurs, qui est présentée comme « identique aux écoles de
médecine ». « A la différence de l’ostéopathie, précise le rapport,
la chiropraxie n’est dispensée en France que dans un établissement, [… et] dure
six ans […]. Le programme est proche des deux premiers cycles d’études
médicales […]». Un programme dispensé
par 65 enseignants dont 10 médecins quand « le corps enseignant [des
écoles d’ostéopathes] est composé, exclusivement ou presque, d’ostéopathes non-médecins ».
Une clarification sur les manipulations vertébrale
L’AFC se satisfait en
outre de la clarification apportée sur les manipulations vertébrales
« actes essentiels de la médecine manuelle (NDLR. de Robert Maigne) et
de la chiropraxie, et seuls à avoir donné lieu à des données analysables dans
la littérature médicale ». Les manipulations vertébrales (ou manipulations
forcées) sont en effet des actes exclusivement dispensés par les médecins
manuels et les chiropracteurs, à l’exclusion des ostéopathes exclusifs, qui
n’ont légalement pas le droit de les pratiquer.
Des réserves méthodologiques fondées
Comme l’Académie, l’AFC
regrette que les résultats de recherche sur les manipulations rachidiennes (spinal manipulation clinical trial) ne
« permet[tent] pas toujours de juger de la nature de la technique
évaluée : chiropraxie, médecine manuelle ou ostéopathie ». Comme
l’Académie, l’association aspire à une meilleure évaluation de leurs
indications, une évaluation plus fine.
L’exemple des lombalgies
Partant, l’AFC regrette
que l’Académie n’a pas retenu, dans son analyse de la littérature, les deux
plus récentes études parues en 2012 dans les revues indexées Spine et
l’American Journal of gynecology et obstetrics (AJOG)[1], mettant
en exergue l’apport thérapeutique des manipulations chiropratiques dans la
prise en charge de la lombalgie (respectivement parmi un groupe de militaires
et chez la femme enceinte).
Pour Philippe Fleuriau,
« ce rapport est une avancée significative dans la relation qu’il convient
d’enrichir entre médecins et chiropracteurs. Après le rapport de l’AP-HP, il
ouvre plus encore la voie à une évaluation clinique de la chiropraxie en France,
notamment dans le cadre d’appels à projets hospitalo-universitaires».
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La chiropraxie
La chiropraxie est une profession de santé manuelle.
Elle se fonde sur une conception globale du fonctionnement de l'organisme et
des relations existant entre la colonne vertébrale, le système nerveux et
certains troubles de la santé. Elle a pour objet le diagnostic, le traitement et
la prévention des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur (également
appelés troubles musculo-squelettiques) et de leurs conséquences, notamment au
niveau de la colonne vertébrale et des membres.
Au niveau international, la chiropraxie est la première
profession de médecine alternative et complémentaire (MAC) et la troisième
profession de santé de niveau doctoral après la médecine et l’odontologie. Elle
est reconnue dans plus de 40 pays. Dans certains, dont une dizaine de pays
européens, elle est une profession « de type médical ».
La
chiropraxie en France
La profession est installée en France depuis près d’un
siècle et reconnue depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades
et à la qualité du système de santé. La chiropraxie est dispensée par 700
chiropracteurs. Selon le code de la santé publique, les chiropracteurs sont les
seuls praticiens non-médecins habilités à pratiquer des manipulations
vertébrales en première intention, c’est à dire sans avis médical préalable.
Les chiropracteurs ont tous suivi un cursus de six années d’études à temps
plein soit 5 500 heures dont 1 400 heures de stage cliniques. Cette
formation garantit un degré maximal de qualité et de sécurité des soins
dispensés. Les soins chiropratiques sont pris en charge par de nombreuses
complémentaires santé.
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L’Association française de chiropratique
(AFC) - www.chiropratique.org
L’AFC est l’unique instance nationale de
représentation des chiropracteurs français. Elle assure la promotion de la
profession auprès des pouvoirs publics et des institutions de santé. Elle
travaille quotidiennement à l’obtention d’une législation et d’une
réglementation à la hauteur de la pratique de la chiropraxie dans les autres
pays industrialisés. L’AFC œuvre en outre à une meilleure connaissance de la
chiropraxie par le grand public et à l’amélioration de son remboursement par
les mutuelles afin de favoriser un accès aux soins le plus large possible.
Contacts presse :
Philippe Fleuriau – Président de
l’AFC : 06.84.58.01.41
Stéphane
Idrac – Medial – stephaneidrac@medial-rp.com – 06.83.01.96.32