MIGRAINES CHRONIQUES ET CHIROPRATIQUE
Une étude récente du Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics (JMPT)
montre une amélioration des symptômes chez des patients migraineux chroniques
soignés par la chiropratique. L’étude a été faite sur 177 volontaires qui
souffraient en moyenne depuis 18 ans, en
Australie, à l’Université de Macquarie. La plupart des participants souffraient
également de douleurs cervicales.
Les résultats obtenus chez les
patients ayant bénéficié d’ajustements chiropratiques montrent une amélioration
significative de la durée, de la fréquence et de la gêne occasionnée par les
crises migraineuses.
L’étude montre également chez ces patients une forte réduction de
l’utilisation de médicaments (et donc des nombreux effets secondaires associés à ces mêmes
médicaments).
Accessoirement, 59% des patients ne souffraient plus du rachis cervical
après deux mois de traitement chiropratique.
CONSTIPATION ET CHIROPRATIQUE
La même revue (JMPT) publie une intéressante étude de cas montrant les très bons résultats
obtenus chez un jeune patient de 8 ans souffrant de constipation chronique et
soigné par la chiropratique.
Dans ce cas précis, le jeune garçon souffrait de cette condition depuis
sa naissance et était traité médicalement avec des laxatifs, un régime riche en
fluides et en fibres, tout ceci sans aucun résultat.
La moyenne des mouvements intestinaux
du patient était d’environ un tous les 7 jours ( !), voire 10
jours, quelquefois même 2 semaines, et évidemment très douloureux (sans
blague...) Apparemment il était né normalement, avait été allaité jusqu’à l’âge
de 6 mois et ne souffrait pas d’autre
condition.
La maman le conduisit chez un chiropraticien qui décela une subluxation
du sacrum.
Un ajustement de ce segment fut aussitôt initié pour corriger cette
subluxation. Dans ce cas particulier, le patient vit une amélioration quasi
immédiate de sa condition dès ce premier ajustement (ceci est rarement le
cas, rappelons-le).
La maman du patient rapporta avec excitation qu’il avait été à la selle
le jour même et 2 jours plus tard. C’était pour elle tout simplement miraculeux
car de toute sa vie il n’avait jamais été aux toilettes deux fois en trois
jours !!!
Le patient fut ajusté pendant encore quatre semaines et continua à
montrer des résultats très positifs. Plusieurs mois plus tard, des visites
d’évaluation montrèrent que le jeune patient avait retrouvé un transit normal.
Epilogue : 13 ans plus
tard, un appel téléphonique apprit au chiropraticien que le même patient était
toujours aussi bien « réglé » !
Voilà des résultats à long terme !
L’étude rappelle que la constipation chronique représente 3% des
visites pédiatriques et 30% chez les gastro-entérologues pédiatriques !
LES DIFFERENTS "BLOCAGES" DE
LA REGION LOMBAIRE :
Après des années d’abus divers (mauvaises
postures, mauvaises façons de soulever, manque d’échauffement), le dos devient
très vulnérable, et en particulier le bas du dos. Les articulations sont les
plus souvent sujettes aux blessures mais d’autres structures peuvent être
étirées, déchirées ou déformées.
Voici quelques unes des causes de « blocage » (ou subluxation) les plus courantes :
1) Le syndrome facettaire survient
suite à un mouvement brusque et violent impliquant une extension du dos
(genre plaquage) et souvent après des années de négligence de la colonne
vertébrale. Le résultat : douleur aigüe, raideur, difficulté pour se
mouvoir avec quelquefois le haut du
corps légèrement incliné vers l'avant et parfois sur le côté.
2) Le syndrome sacro-iliaque apparait également suite à un mouvement brusque ou à un effort mais la douleur (aigüe) est
plutôt ressentie dans la région de la hanche et de la fesse, voire dans l'aine.
Vous avez des difficultés à changer de positions (même au lit) et du mal à
enfiler vos chaussettes... la sensation peut-être particulièrement aigue. Ce
syndrome peut être difficile à différencier d’un syndrome facettaire ou d’un
problème discal. C’est certainement l’une des plus fréquentes erreurs de
diagnostic couramment appelée par les personnes non qualifiées : déchirure
musculaire !
3) Le syndrome discal (synonymes:
pincement, glissement, déplacement, protrusion, hernie) survient après un
mouvement brusque ou un effort (généralement un soulèvement quelconque) sur une
colonne déjà bien fatiguée, abîmée ou fragilisée (la goutte d’eau qui fait
déborder le vase…), et peut causer de très sévères douleurs dans le dos et dans
les jambes. Attention:
le syndrome discal met du temps à se préparer et met aussi du temps à se
guérir !
4) La foulure ligamentaire ou musculaire est
souvent due à une mauvaise posture ou une ancienne blessure lombaire non
traitée. Les symptômes sont des maux de dos chroniques (récidivants) avec des
spasmes (ou contractures) musculaires.
5) La scoliose touche en priorité les jeunes adolescentes et
il est important de la détecter avant l’âge de 10 ans. Bien qu’elle soit
souvent indolore au début, elle peut par la suite devenir très invalidante si
elle n’est pas « mobilisée » correctement par des ajustements
chiropratiques réguliers, et rééduquée par des exercices adéquates.
Question stupide : Les
blocages (ou subluxations) de la région lombaire sont-ils à prendre au
sérieux ?
Premièrement ils vous gâchent la vie et ça, c’est déjà sérieux. Mais
même si les douleurs disparaissent en quelques jours, vous n’êtes, pour autant,
pas débarrassé du problème définitivement : il y a de grandes chances, si
vous n’êtes pas suivi chiropratiquement, qu’elles reviennent, un peu plus
handicapantes à chaque nouvelle attaque. De plus, les blocages (ou
subluxations) de la région lombaire sont souvent accompagnés d’une multitude de
symptômes plus ou moins pénibles (constipation, règles douloureuses, douleurs dans
les jambes, hémorroïdes, ballonnements, crampes, etc.)
Attention bis: si l’une de vos connaissances
souffre :
De douleurs dans les jambes avec perte
de sensibilité ou « fourmis » ;
De douleur dans le dos ou dans les
jambes après avoir toussé ou éternué ;
De difficultés à rester debout ou assise
pendant un certain temps ;
De raideurs en se levant le matin ;
De douleurs après avoir marché un
certain temps ;
De douleurs dans la hanche, la fesse, la
cuisse, le genou ou le pied ;
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