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mercredi 17 août 2011

LETTRE D’INFORMATIONS CHIROPRATIQUES JUILLET 2011

Chers patients,
Pour les vacances, je vous joins deux articles qui reflètent, à mon avis, parfaitement l’époque actuelle : l’un qui est en fait un communiqué de notre association professionnelle (l’AFC) en réponse à une demande complétement hallucinante des ostéopathes, et qui a le mérite de nous informer très précisément sur les nombreuses différences qui existent quant aux actes autorisés pour les deux professions; l’autre article vient du Figaro et doit être lu attentivement si vous êtes un senior (ou une séniorita…) ou si vous en avez dans votre famille.
Encore un fois, n’hésitez surtout pas à copier, transférer, partager et diffuser ce bulletin : l’ignorance tue !

Et à tous ceux qui ont la chance d’en prendre : bonnes vacances et à très bientôt.

Les ostéopathes veulent devenir chiropracteurs : cherchez l’erreur !
Ecrit par Association Française de Chiropratique 6 juillet 2011

Le syndicat des ostéopathes de France (SNOF) sort un communiqué officiel qui encourage ses adhérents à demander l’usage du titre de chiropracteur (sic), suivi depuis peu par l’Association des Ostéopathes Français (AFO).
« Vous l’aurez compris, il n’est nullement question de renier votre titre d’ostéopathe et encore moins de le répudier » annonce le SNOF sur son site.
Voilà une annonce pour le moins étonnante : elle sonne définitivement le glas du positionnement des ostéopathes vis-à-vis de leur public et elle va les priver d’une stratégie de communication pour le moins très ambiguë…
Effectivement, le décret relatif aux actes et conditions d’exercices de la chiropraxie paru le 7 Janvier 2011 précise bien la différence avec les actes que peuvent exercer et pratiquer les chiropracteurs ainsi que les prérogatives qui seront les leurs. Les ostéopathes ne s’y sont pas trompés ; c’est la raison pour laquelle, bien que n’ayant pas de formation en chiropraxie mais pratiquant des actes très approchants, ils estiment être en capacité d’obtenir un titre qui est bien loin de leur philosophie et de leur formation.
Comment le public peut-il s’y retrouver dans l’ostéopathie quand les ostéopathes avouent une différence assez importante à leurs yeux pour demander un titre pour lequel ils n’ont pas la formation adéquate ?
C’est un aveu de désespoir profond face à des conditions d’exercice pourtant obtenues par cette profession auprès des organismes institutionnels…
Malgré tout, notons que certains syndicats ostéopathes comme l’UFOF et surtout le SDFO en tout premier lieu, ont préféré se désolidariser de cette action insidieuse et ont appelé leurs membres à ne pas briguer le titre de chiropracteur par cette voie juridique biaisée. Ces différences internes mettent encore plus en exergue les dissensions inhérentes à cette profession pourtant honorable.
Autant de problématiques et de réactions en chaîne auxquelles vont devoir faire face les ostéopathes à la suite de cette annonce.
Autant d’interventions que le président de l’AFC, Philippe FLEURIAU, mais également les membres de l’Association, sont prêts à produire pour éclairer sur la réalité de leur profession.

DIFFERENCE DANS LES ACTES AUTORISES PAR LA LOI DU 7 JANVIER 2011


Mobilisations CHIROPRACTEURS
AUTORISÉS OSTEOPATHES
AUTORISÉS
Manipulations non forcées AUTORISÉS AUTORISÉS
Manipulations avec vecteur de force AUTORISÉS INTERDIT
Mobilisations et manipulations instrumentales AUTORISÉS INTERDIT
Mobilisations et manipulations mécaniquement assistées AUTORISÉS INTERDIT
Manipulations non forcées des cervicales AUTORISÉS SANS AVIS MEDICAL SEULEMENT SOUS AVIS MEDICAL
Manipulations avec vecteur de force ou instrumentales des cervicales AUTORISÉS SANS AVIS MEDICAL INTERDIT
Possibilité de donner des conseils à visée antalgique AUTORISÉS INTERDIT
Traitement des troubles fonctionnels AUTORISÉS AUTORISÉS
Traitement de troubles de l‘appareil locomoteur et de leurs conséquences AUTORISÉS INTERDIT

QUELQUES CHIFFRES IMPORTANTS

La chiropraxie est :

• La 1ère profession de thérapie manuelle dans le monde ;
• Une profession avec plus de 100 000 docteurs au niveau mondial ;
• La 2ème profession de santé aux États-Unis avec 65 000 praticiens et plus de 15 millions d’ajustements effectués chaque jour ;
• La 3ème profession de santé dans le monde selon l’OMS ;
• Représentée en Europe par 4500 praticiens ;
• Le résultat d’une formation qui donne lieu à un titre ou niveau Master Universitaire;
• La profession qui publie le plus en recherche fondamentale sur la validité de l’effet thérapeutique positif des manipulations articulaires ;
• Prise en charge pour le remboursement des soins par de plus en plus de mutuelles depuis la publication du décret ;
• La seule profession de santé pour laquelle la formation est standardisée au niveau international ;
• Une profession qui requiert plus de 5500 heures de cours réparties sur 6 années (formation théorique et hospitalière) afin d’obtenir le titre de « Doctor of Chiropractic » de l’« European Chiropractic Union » ;
• Une profession partenaire officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en tant qu’ONG.



Seniors : ces médicaments qui augmentent la mortalité
PLUS DE 70 MOLECULES TRES PRESCRITES FAVORISERAIENT LE DECLIN COGNITIF DES PERSONNES AGEES.
De nombreux médicaments consommés régulièrement par les personnes âgées entraînent un déclin cognitif. Ces molécules dont certaines sont vendues sans ordonnance ont pour particularité d'avoir ce que l'on appelle un effet anticholinergique. Il s'agit en fait d'une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés visant à réduire les effets de l'acétylcholine, un neurotransmetteur cérébral qui joue un rôle de médiateur dans le système nerveux. Conséquence : les patients ont des troubles de l'équilibre, de la vision, de la mémoire, une faiblesse musculaire ou encore un discours incohérent.
Ces médicaments sont des antidépresseurs (Elavil, Laroxyl, Tofranil), des tranquillisants (Largactil, Terfluzine), des antitussifs (Broncalene, Broncorinol), des antihypertenseurs (Atenolol), des diurétiques (Aldalix, Furosemide), des antiashmatiques (Asmabec, Beclojet), des antiépileptiques (Tegretol) mais aussi des molécules prescrites dans le traitement du glaucome (Azarga, Combigan, Cosopt) ou pour les incontinences urinaires (Ditropan, Oxybutynine). Ces effets secondaires sont connus puisqu'en 2009, une équipe du CHU de Saint-Étienne avait déjà pointé ce problème dans un article de la Revue neurologique.
Une étude plus large, menée sur 13.000 personnes de plus de 65 ans pendant deux ans dans des universités anglaises et américaines et financée par the Medical Research Council va plus loin. Publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, elle estime que les médicaments ayant un effet anticholinergique augmentent la mortalité des personnes âgées. Ainsi, 20 % des patients qui prenaient plusieurs médicaments ayant cet effet sont décédés durant les deux années de l'étude contre seulement 7 % des patients ne prenant aucun médicament ayant un effet anticholinergique. Le lien de cause à effet est simple : comme ces médicaments font augmenter les chutes, la mortalité progresse.
«Cette hausse des décès était pressentie», estime le Pr Olivier Saint-Jean, chef du service gériatrie à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris). «Ce n'est pas surprenant, observe de son côté le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gériatre (Pitié-Salpêtrière, à Paris). En gériatrie, nous connaissons tous ces produits. Le problème, c'est que si certains sont très clairement identifiés comme ayant un effet anticholinergique (comme les antidépresseurs de première génération, ou d'autres produits régulièrement prescrits en urologie pour incontinence), d'autres avancent un peu plus masqués.»
ORDONNANCES PLÉTHORIQUES
Le Pr Jean-Louis Montastruc, chef du service de pharmacologie du CHU de Toulouse, juge que cette observation de la hausse de la mortalité constitue une nouveauté : «À chaque fois que cela est possible, il faut prescrire un autre médicament n'ayant pas de propriétés atropiniques. Il est clair que chez les personnes âgées, ce type de molécules doit être évité. C'est d'autant plus facile que dans la majorité des cas, il existe des alternatives.»
Cette hausse de la mortalité liée à l'effet anticholinergique repose la question des surprescriptions médicales chez des personnes âgées. «Les gériatres doivent être attentifs face aux ordonnances pléthoriques et ne doivent pas hésiter à supprimer tous les produits contenant des anticholinergique», insiste le Dr de Ladoucette. «Il ne faut pas pour autant retirer ces médicaments du marché, tempère le Pr Saint-Jean. Car si ces molécules sont susceptibles d'être délétères chez les seniors, ils ne le sont pas pour le reste de la population. Et depuis plusieurs années, on observe une baisse des prescriptions de neuroleptiques dans les maisons de retraite, les hôpitaux et en médecine de ville.»
Actuellement, l'Agence du médicament procède à un réexamen de la balance bénéfice-risque de plus d'une centaine de molécules. Cette réévaluation devrait prendre fin d'ici à la fin de l'année. Lors de la présentation de la réforme du système le 23 juin dernier, Xavier Bertrand avait estimé que «nous consommons trop de médicaments en France et aussi qu'il y a trop de médicaments». Anne Jouan.

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