LETTRE UN PEU PLUS LONGUE QUE D’HABITUDE,VACANCES OBLIGE…
1. CHIROPRATIQUE ET DIABETE :
Une étude de cas publiée dans le Journal of Vertebral Subluxation Research (JVSR) nous rapporte le cas d’un homme de 48 ans qui, suite à des examens de routine, a appris qu’il était atteint de diabète.
Le patient consulta un chiropraticien pour voir si une approche non-médicale pouvait l’aider à éviter les injections d’insuline.
Le patient reçut plusieurs ajustements chiropratiques ainsi que des conseils diététiques (augmenter l’apport de protéines et prise de divers suppléments alimentaires) et un programme d’exercice physique.
Un mois après, l’examen chiropratique (nous l’appelons dans mon cabinet le « ré-exam ») montra une nette amélioration de l’état vertébral du patient. Dans le même temps, son médecin lui notifia que ses taux de sucre sanguin et urinaire s’étaient rééquilibrés.
Le patient continua à être suivi par son chiropraticien et par son médecin et il fut décidé qu’il n’avait pas besoin d’insuline pour le moment, ni dans un futur proche si la condition se stabilisait.
L’auteur de l’étude insiste bien sur le fait que la chiropratique n’est pas un « traitement » pour le diabète, ni pour aucune autre maladie d’ailleurs.
Néanmoins, on pourrait espérer une amélioration significative de la condition des patients diabétiques si l’on ajoutait systématiquement la chiropratique à leur thérapeutique habituellement suivie.
Ceci n’est pas vraiment nouveau : pour les férus d’histoire, rappelons ce court extrait de mon modeste ouvrage : « La Chiropratique, Histoire d’un combat » ( p.84) :
«Le Canada, par sa proximité immédiate avec les Etats-Unis (et probablement à cause des origines du fondateur de la chiropratique, D.D. Palmer, né dans l’Ontario) est logiquement l’un des premiers territoires hors des Etats-Unis où va s’établir, en 1907, un chiropraticien. Ce sera d’ailleurs une chiropraticienne, Almeda Jane Haldeman D.C. Née en 1877, mère de deux enfants en bas âge, à l’origine institutrice et infirmière à Montevideo, dans le Minnesota, Almeda entreprend des études de chiropratique dès 1905 à la Chiropractic School and Cure de Minneapolis du Dr E.W. Lynch D.C, qui avait obtenu une amélioration spectaculaire du diabète de son mari, John Elon. »
2. CHIROPRATIQUE ET INFERTILITE :
Un confrère du Texas m’envoie ceci :
« La chaine de TV de Tucson (Arizona) KOLD-TV vient de diffuser une émission sur l’infertilité et sur les résultats positifs obtenus par la chiropratique sur des patientes souffrant de ce problème qui affecte 6 millions de personnes (hommes et femmes) aux U.S.A.
L’une d’elles, Kaycee Mogel, essaya pendant des années de concevoir sans succès. Elle consulta finalement une chiropraticienne, Madeline Behrendt D.C , et au bout de deux mois d’ajustements se retrouva enceinte.
L’émission insistait sur le fait que de nouvelles recherches ont montré un lien possible entre les ajustements chiropratiques et une augmentation de la fertilité chez certaines patientes.
Le Dr Behrend a conduit une étude sur 15 femmes souffrant d’infertilité, certaines depuis plus de dix ans. Toutes, pour des raisons diverses, consultèrent un chiropraticien. 14 de ces femmes tombèrent enceintes.
Elle ajoute : « Le chiropraticien recherche les subluxations et les corrige. Si il existe des subluxations au niveau des vertèbres, ou du bassin, qui irritent ou gênent l’influx nerveux et le système hormonal du système reproducteur et que l’on corrige ces subluxations par des ajustements spécifiques, on peut logiquement espérer un meilleur fonctionnement de ce même système reproducteur. »
J’ajoute à titre personnel que j’ai eu moi-même (au moins) 4 cas (difficiles à « prouver » mais encore plus difficiles à traiter de simple coïncidence !) de patientes rendues fertiles suite à des ajustements. Tous les chiropraticiens peuvent, je pense, en dire autant.
3. CHIROPRATIQUE ET MAUX DE TETE :
La plupart des gens considère les maux de tête occasionnels comme une simple gêne mais ceux qui les endurent quotidiennement ont une existence vraiment pénible. Chiropracticresearch.org vient de publier une étude faite à la Duke University qui confirme les résultats remarquables obtenus par la chiropratique. L’auteur de l’article, le Dr Alex Vasquez déclare:
« Nos résultats démontrent que la chiropratique est très efficace chez les patients souffrant de maux de tête de tension (les plus courants), en particulier si l’on compare avec les traitements prescrits comme ceux à base d’Amitriptyline » (L'Amitriptyline commercialisé sous les noms Elavil®, Tryptanol®, Endep®, Elatrol®, Tryptizol®, Trepiline®, Laroxyl®) est un antidépresseur tricyclique utilisé pour le traitement de fond des patients atteints de migraines fréquentes, et dont la liste des effets secondaires tient sur deux bonnes pages !!!
Il poursuit :
« L’intérêt principal des soins chiropratiques est qu’ils sont non seulement curatifs mais également préventifs. Ils peuvent influencer le cours d’une maladie chronique et éviter des douleurs futures. Des études récentes ont montré que les soins appropriés et les visites régulières chez le chiropraticien aidaient l’organisme à maintenir un bon équilibre physiologique et à préserver l’intégrité du système nerveux et de la colonne vertébrale. L’équilibre délicat de l’organisme, qui peut être perturbé par le vieillissement, la gravité et la fatigue physique, n’est pas un « mystère » médical et la réponse n’est pas nécessairement chirurgicale ou pharmaceutique. Au contraire, l’une des méthodes les moins traumatisantes et au meilleur coût-efficacité pour les maladies chroniques est l’application de soins chiropratiques »