Encore un article en très grande faveur de
la chiropratique et des manipulations vertébrales en général. Cette fois-ci,
c’est un magazine américain à très grand tirage, Consumer Reports
(l’équivalent de notre « 60 millions de consommateurs », en beaucoup
plus gros !) qui fait part d’une nouvelle étude faite conjointement par
des médecins et des chiropracteurs, et parue dans le très officiel Journal of the American Medical Association
(JAMA) !
« La manipulation de la colonne
vertébrale peut soulager votre dos douloureux »
Une
nouvelle étude constate que les manipulations vertébrales fonctionnent aussi
bien que les médicaments contre la douleur et sont également plus sûres.
Par Teresa Carr
11 avril 2017
Lorsque vous vous « vrilliez »
le dos, votre premier réflexe peut être de fouiller dans la boite à pharmacie
pour trouver un médicament contre la douleur en vente libre, ou bien de demander
à votre médecin de vous prescrire un analgésique opioïde fort tel que le Percocet
ou le Vicodin.
Mais une analyse publiée le 11 avril
2017 dans le Journal of the American
Medical Association (JAMA) conclut que les manipulations de la colonne
vertébrale peuvent soulager votre mal au dos et vous faire de nouveau bouger sans
les risques d'effets secondaires du médicament.
Un nouveau sondage Consumer Reports auprès de plus de 3500
personnes souffrant de douleurs dorsales a obtenu des conclusions similaires:
près de 90% des personnes qui ont essayé les manipulations de la colonne
vertébrale ont trouvé cela bénéfique.
Les manipulations de la colonne
vertébrale nécessitent un thérapeute qui applique des forces contrôlées sur la
colonne vertébrale pour améliorer l'alignement et permettre aux muscles et aux
articulations de bouger plus facilement. Bien qu'elles soient généralement
effectuées par un chiropracteur,
certains médecins de médecine ostéopathique (D.O.) et les physiothérapeutes
utilisent également la technique.
Pour l'analyse du JAMA, les chercheurs du ministère des
Anciens Combattants ont étudié plus de 26 études impliquant plus de 3000
patients souffrant de douleurs lombaires d'une durée de six semaines ou moins.
Les patients traités par les manipulations de la colonne vertébrale ont pu rester
actifs dans leurs activités quotidiennes avec moins de douleur que les
personnes qui n'ont pas suivi la thérapie.
«Les
effets bénéfiques sur la douleur et la fonction sont réels », explique
Paul G. Shekelle, MD, chef de la médecine interne générale au système de santé
VA de Los Angeles, et un des auteurs de l'étude du JAMA.
Les directives récentes de l'American College of Physicians
recommandent d'essayer les manipulations de la colonne vertébrale ou tout autre
thérapie naturelle telle que
l'acupuncture ou le massage, avant de
se tourner vers des médicaments contre la douleur sans ordonnance tels
que l'ibuprofène (Advil, ibuprofène, naproxène etc.) Ils découragent
également fortement l'utilisation d'analgésiques opioïdes (tramadol) en
raison du risque d'addiction et de surdosage.
"La
force réelle des manipulations de la colonne vertébrale est qu'elles sont plus
efficaces que d'autres formes de traitements couramment utilisés, et plus sûres",
explique Paul Dougherty, DC, chef des soins chiropratiques au Canandaigua Veterans Affairs Medical Center
à Canandaigua, NY, et un des co-auteurs de l'étude du JAMA.
En effet, aucune des études incluses dans l'analyse du JAMA n'a révélé que la manipulation de la colonne vertébrale avait
des effets néfastes graves. Les effets secondaires mineurs incluaient
des maux de tête, des douleurs et des raideurs musculaires, mais ceux-ci
étaient généralement de courte durée.
"Il
est courant pour les personnes ayant une manipulation de la colonne vertébrale
au niveau lombaire d'avoir après des courbatures, semblables à celles que vous
pourriez avoir après une séance d'exercice", dit Dougherty.
Les médicaments contre la douleur,
d'autre part, comportent des risques plus sérieux. Les opioïdes causent souvent des nausées, des vomissements, de la
constipation et vous font ressentir somnolence et « vide dans la
tête ». Et une étude récente menée par les Centers for Disease Control and Prevention a révélé que la prise
d'un analgésique opioïde pendant seulement
quelques jours augmente fortement le risque de se faire « accrocher »
à la drogue.
Les médicaments anti-inflammatoires vendus sans
ordonnance (ibuprofène) sont certes, plus sûrs que les opioïdes pour la
plupart des gens, mais, lorsqu'ils sont pris à long terme, ils peuvent causer
des dommages graves, y compris des problèmes rénaux, des saignements dans
l'estomac ou ailleurs dans le tube digestif, et un risque accru de crise
cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral