Hernie discale
lombaire et chiropraxie
Une étude récente révèle qu’en 2007, environ 21900 français et
17360 françaises ont subi une intervention chirurgicale pour une hernie discale
lombaire.
Aux Etats-Unis, en 2006, 500000
ostéosynthèses ont été pratiquées !
Cependant, les nombreux risques et complications inhérents à ce
genre d’intervention, qu’ils soient préopératoires (anesthésies, thromboses,
complications liées à des fautes techniques) ou postopératoires (infections,
arachnoïdites, spondylodiscites, fibroses, blessures des racines nerveuses,
pseudoméningocèles, rétrécissements du canal rachidien, instabilité
articulaire, hypermobilité, dégénérescence précoce des disques et des
articulations postérieures des étages adjacents, récidives de hernie
discale) qui aboutissent à un taux d’échec
de 20% à 60% selon les sources médicales
« officielles », ne devraient faire envisager cette thérapeutique qu’en tout
dernier recours.
En septembre 2006, dans leur
revue professionnelle le Journal of the
American Academy of Orthopedic Surgeons, les chirurgiens orthopédistes
américains admettaient eux-mêmes :
« Le syndrome du « Dos Opéré Raté
» (Failed Back Syndrome) est un
problème courant qui coûte énormément cher aux patients, aux assurances, et à
la société en général. Les causes du « Dos Opéré Raté » peuvent être : une
mauvaise sélection des patients, un mauvais diagnostic, une mauvaise sélection
des techniques opératoires, une technique insuffisante et/ou une pathologie
récurrente.»
D’après
le professeur Gordon Wadell, non seulement les travailleurs opérés du dos
mettront plus de temps à reprendre leur travail, mais après une seconde
opération, ils seront très rares à pouvoir reprendre un travail quelconque !
Les docteurs Gibson et Zorcun
concluent même leur étude sur le « Failed
Back Syndrome » en ces termes abrupts:
« Il n’a pas encore été
démontré que la chirurgie par ostéosynthèse
soit une meilleure option que les autres traitements conservateurs (…) Après
des décennies de « progrès » dans ce domaine, les résultats des ostéosynthèses
vertébrales (spinal fusions) sont médiocres
! (…) La chirurgie en général, et l’usage de fixations métalliques devraient
être abandonnées dans la plupart des cas. »
Pendant ce temps, l’une des
plus prestigieuses institutions médicales américaines, l’University of Pittsburgh Medical Center (UPMC) vient de faire paraitre un nouveau
protocole, pour la prise en charge des patients qui voudraient subir dans l’un
de ses établissements une opération pour une hernie discale, qui précise
textuellement :
« Pour pouvoir être admis dans
le Service de Chirurgie lombaire de l’UPMC, les patients souffrant de
lombalgies chroniques doivent auparavant avoir essayé un traitement
conservateur de 3 mois, qui inclut la kinésithérapie, la chiropraxie, et les médicaments»
Nous encourageons évidemment
TOUTES les institutions médicales françaises à suivre le même protocole dans
l’intérêt de TOUS les patients.
La chiropraxie est une thérapie efficace, sûre, et durable
quant au traitement de ces douloureuses affections. Comme le proclame l’UMPC, il
faut au moins l’avoir essayée avant de « passer » à des méthodes plus
radicales, et définitives.