Publication au Journal officiel des décrets concernant la chiropraxie.
La publication le 21 septembre 2011 des décrets et arrêtés relatifs à la formation des chiropracteurs provoque une double réaction de la part des chiropracteurs diplômés et de leurs patients.
D’abord un sentiment de satisfaction de voir, et le titre de chiropracteur, et sa formation, protégés par l’État français après plusieurs décennies de négociations, de commissions diverses et de travaux d’experts.
Mais dans le même temps, ils éprouvent une grande déception quant au nombre d’heures de formation préconisé dans ce texte.
En effet, ce décret prévoit une formation minimale de 3520 heures (environ quatre années d’études après le baccalauréat), ce qui est très insuffisant et fort éloigné, et des standards en vigueur dans le monde, et des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière d'éducation chiropratique.
Ce qu’est la chiropraxie :
• La première profession de santé dans le monde axée sur la thérapie manuelle.
• La seule profession de santé au monde dont les études sont harmonisées sur plan international.
• Une compétence en matière de diagnostic et du traitement des troubles neuro-musculo-squelettiques basé sur une formation cohérente.
• Des études en six années après le baccalauréat ; aucune formation technique en raccourci.
• 600 professionnels en France, 100.000 dans le monde.
• Une seule école en France à Ivry-sur-Seine (avec une antenne à Toulouse).
• Une reconnaissance comme profession de santé de premier contact aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Suisse, au Danemark, en Suède et en Norvège, etc.
Le plus étonnant est que le bon dossier était prêt et que tous les experts étaient d’accord…
Ce qui est le plus extraordinaire, c'est qu’il n’existe aucun élément factuel du dossier établi avec le Ministère de la Santé en mesure de justifier les choix qui ont conduit dans les dernières semaines à l’élaboration d'une formation a minima qui n’est pas compatible avec la qualité et la sécurité des soins ainsi qu’avec la réalité de l'exercice de la profession. Seule une décision politique liée aux pressions de certaines professions de santé peut être à l’origine de cette mesure.
Pourtant, un dispositif complet a été élaboré en collaboration avec les services compétents de la direction générale de l'offre des soins. Les travaux, basés sur les normes de formation éprouvée dans de nombreux pays, ont été finalisés en juillet 2010. Ce dispositif, qui correspond à ce qui existe actuellement partout dans le monde, comprend six années d'études réparties en 12 semestres (5500 heures) ; il est le seul à pouvoir offrir une formation de qualité aux chiropracteurs et aux usagers.
Les citoyens sont en droit de s’interroger sur les dépenses engagées, tant en matière de finances que d’énergie, et concernant plusieurs dizaines de personnes pendant plusieurs années au sein des équipes d’experts du ministère, de l’Inserm et de la Haute Autorité de Santé pour aboutir à un dossier cohérent.
Les autorités de tutelle ont manqué une occasion de montrer que sur un dossier où tout pouvait être mis à plat, puisqu’il s’agissait de la création d’une nouvelle profession, l’intérêt de la santé publique et des citoyens pouvait l’emporter sur les réticences corporatistes de quelques professions.
Mais ne perdons pas espoir : un jour ou l’autre il faudra bien que l’on regarde la réalité en face…
Bien sûr, les patients peuvent se rassurer : les chiropracteurs continueront d’être formés dans les règles de l’art : six années à temps plein ; L’EXCELLENCE, LA QUALITE ET LA SECURITE DES SOINS SONT A CE PRIX.
Merci de votre attention.
La publication le 21 septembre 2011 des décrets et arrêtés relatifs à la formation des chiropracteurs provoque une double réaction de la part des chiropracteurs diplômés et de leurs patients.
D’abord un sentiment de satisfaction de voir, et le titre de chiropracteur, et sa formation, protégés par l’État français après plusieurs décennies de négociations, de commissions diverses et de travaux d’experts.
Mais dans le même temps, ils éprouvent une grande déception quant au nombre d’heures de formation préconisé dans ce texte.
En effet, ce décret prévoit une formation minimale de 3520 heures (environ quatre années d’études après le baccalauréat), ce qui est très insuffisant et fort éloigné, et des standards en vigueur dans le monde, et des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière d'éducation chiropratique.
Ce qu’est la chiropraxie :
• La première profession de santé dans le monde axée sur la thérapie manuelle.
• La seule profession de santé au monde dont les études sont harmonisées sur plan international.
• Une compétence en matière de diagnostic et du traitement des troubles neuro-musculo-squelettiques basé sur une formation cohérente.
• Des études en six années après le baccalauréat ; aucune formation technique en raccourci.
• 600 professionnels en France, 100.000 dans le monde.
• Une seule école en France à Ivry-sur-Seine (avec une antenne à Toulouse).
• Une reconnaissance comme profession de santé de premier contact aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Suisse, au Danemark, en Suède et en Norvège, etc.
Le plus étonnant est que le bon dossier était prêt et que tous les experts étaient d’accord…
Ce qui est le plus extraordinaire, c'est qu’il n’existe aucun élément factuel du dossier établi avec le Ministère de la Santé en mesure de justifier les choix qui ont conduit dans les dernières semaines à l’élaboration d'une formation a minima qui n’est pas compatible avec la qualité et la sécurité des soins ainsi qu’avec la réalité de l'exercice de la profession. Seule une décision politique liée aux pressions de certaines professions de santé peut être à l’origine de cette mesure.
Pourtant, un dispositif complet a été élaboré en collaboration avec les services compétents de la direction générale de l'offre des soins. Les travaux, basés sur les normes de formation éprouvée dans de nombreux pays, ont été finalisés en juillet 2010. Ce dispositif, qui correspond à ce qui existe actuellement partout dans le monde, comprend six années d'études réparties en 12 semestres (5500 heures) ; il est le seul à pouvoir offrir une formation de qualité aux chiropracteurs et aux usagers.
Les citoyens sont en droit de s’interroger sur les dépenses engagées, tant en matière de finances que d’énergie, et concernant plusieurs dizaines de personnes pendant plusieurs années au sein des équipes d’experts du ministère, de l’Inserm et de la Haute Autorité de Santé pour aboutir à un dossier cohérent.
Les autorités de tutelle ont manqué une occasion de montrer que sur un dossier où tout pouvait être mis à plat, puisqu’il s’agissait de la création d’une nouvelle profession, l’intérêt de la santé publique et des citoyens pouvait l’emporter sur les réticences corporatistes de quelques professions.
Mais ne perdons pas espoir : un jour ou l’autre il faudra bien que l’on regarde la réalité en face…
Bien sûr, les patients peuvent se rassurer : les chiropracteurs continueront d’être formés dans les règles de l’art : six années à temps plein ; L’EXCELLENCE, LA QUALITE ET LA SECURITE DES SOINS SONT A CE PRIX.
Merci de votre attention.